Journal des Mines (1803-04, volume 15) [Image 163]

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SUR L'ORIGINE DE DIVERSES "MASSES

d'au moins 2 de ces glais , et son diamètre évaluer

milles. Quant à sa vitesse, qu'on n.epue exactement, elle était trop grande pour qu'elle pût être attribuée uniquement à sa tendance -vers la terre. vit un qui traversa Le 18 août 1783, on en à-peu-près dans la

l'Angleterre et la France même direction que celui de 1771 , et qu'on dit avoir. été aussi vu à Rome. En Angleterre et décrit par Cace météore a été observé Edgeworth, Blagden vallo , Aubert, Cooper, et Pigot, dans les Transactions philosophiques, France, Lalande est du vol 74, part. 1. En nombre de ceux qui l'ont observé. 'Le baron dans de Bernstorf en a aussi rendu compte En Anpour 1784. le Journal' de _physique à 6o fut estimée de 55 gleterre sa hauteur rapidité de 20 à 40

mufles, mesure du pays; sa de ces mêmes milles par seconde : d'après cette vitesse , il aurait traversé toute la GrandeBretagne en une demi-minute , se serait fait apercevoir une minute après à Rome , et aurait fait le tour de la terre en 22 minutes de tems. Cavallo estime son diamètre de 1070 yards, mais , selon Blagden , la plus petite dimension était de mille anglais, et la plus grande de 1. Les observateurs Français n'évaluaient d'abord sa rapidité qu'a 1052 toises par seconde ; sa hauteur d'abord à 5725 toises, ou environ 2 lieues au-dessus des nuages , derrière lesquels elle se fit voir sur l'horizon , sur l'horizon de de Londres ; sa hauteur au-dessus de la surface Paris , de--1518 toises épaisseur, avant l'explode ce. nuage, et son Mais ces observateurs euxsion, de 216 pieds.

DE FE n NATIF , 303 'mêmes conviennent que leurs calculs pèchent plutôt par défaut que par excès; et en effet, -on peut déduire des résultats plus forts, non-

seulement des Observations même faites à cette occasion-, mais aussi-d.e toutes celles qui ont eu les bolides pour objet, lorsqu'elles ont été faites avec quelque précision. L'action de .1a pesanteur n'était évidemment pas la seule force qui agît sur ce globle , car elle rait pu lui donner une direction oblique, et lui faire en quelque sorte, raser la terre. Il faut donc admettre une autre force motrice, et celle-ci, selon les calculs de M. Bernstorf,. devait égaler au moins celle d'un corps,pesant qui tomberait d'une hauteur de '15 lieues françaises. Ce bolide parut d'abord de -1a,-grandeur 'de 'Jupiter, puis de -celledeAallune et plus grand encore lorsqu'il éclata. geait Souvent de forme paraissant tantôt arrondi , tantôt allongé. ,Sa lumière était très- inégale ; on pouvait distinguer des points. plus ou moins éclairés ;:onremarquait nième, dans son intérieur,, une espèce de mouvement ou de bouillonnement. Il se -divisa en plusieurs petites masses, qui continuèrent d'avancer eusemble,

occupant dans le cielun espa.ce

d'environ 15.. _Cavallo et Pigot disent avoir entendu une explosion dix minutes après cette dispersion...-CoOper 'remarqua, aussiy-de.ux explosions qu'il compare; à, celle :d'un canon 9 liv.

Le 4 octobre 1733, on -aperçut, encore un... glebe de feu) en, !Angleterre.. Celni-Ci, a été décrit , par Blagden dans le même volume. des Transactions philosophiques. Il ne dura que