Journal des Mines (1803-04, volume 15) [Image 58]

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lo6 SUR UN ESSAI FAIT AVEC De LA Tounne » et autant que possible mêlée et même enveloppée avec du charbon de bois. » 30. Quant à ce qui est de la conduite du. travail, de la direction des tuyères, il n'y a

DANS UNE. FONDERIE DE FER.

lorsqu'on commença à employer ce combustible à .Radnitz, la quantité de minerai était à son maximum, proportionn.ellement à celle de charbon, et qu'elle resta toujours la même

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que l'expérience qui puisse nous instruire

pendant les essais, qu'on ne diminua que le charbon, et que la partie ôtée était remplacée par de la tourbe. Au reste, je pense

là-dessus ». J'ai dit dans mon Mémoire, que je douterais

de l'heureux. succès de l'essai rapporté par

Lampadius, jusqu'au moment où je serais instruit de toutes les circonstances qui l'ont accompagné. Ce chimiste, parlant de la tourbe employée comme combustible, dit dans son Manuel de Métallurgie : cc Les charbons des tourbes qui contiennent peu de terre sont les seuls que l'on puisse employer à la fonte de tous les mi>D

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nerais, dans les hauts fourneaux, soit seuls,. soit mêlés avec du charbon de bois. L'exemple de Wernigerode , au Hartz , où l'on a fait un fbndage avec du charbon de tourbe seulement, prouve 'que ce combustible est capable de donner beaucoup de chaleur. » Moi-même , dans un cas de nécessité, j'ai

employé, à la fonderie de Radnitz , de la tourbe crue pour fondre du minerai de fer.

Il est vrai que cette tourbe était mêlée avec du charbon, etseulement dans le rapport de 1: 4;

mais aussi le produit du fourneau et la qualité du fer n'en ont été nullement altérés ; et l'on aurait certainement pu alimenter , sans danger, ce haut fourneau , au moins en partie , avec du charbon de cette tourbe. J'ob-

serverai à M. Wagner, qui, ayant fait eu

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Bavière des essais sur l'emploi de la tourbe,. a révoqué en doute le succès des miens, que

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que la tourbe carbonisée doit être employée

de préférence à celle qui ne l'est pas : le gaz hydrogène sulfuré qui se dégage de cette

substance pendant sa dissolution, me confirme, dans cette idée ». Dans ce dernier ouvrage, M. Lampadius me paraît modifier un peu son opinion. On aurait pu alimenter, sans danger, ce hautfourneau , au moins en partie avec de la tourbe carbonisée ( mais non crue ). Au reste, ce chimiste ayant cité M. le comte de Sternberg, propriétaire de la fonderie qu'il me soit permis de DD

rapporter ce que ce Seigneur m'a écrit à ce c, Je sujet, le 2 juin de l'année dernière DD

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ne puis pas au moins contredire le doute que Vous avez manifesté dans votre Mémoire mais comme je vois par cet ouvrage, et par

votre lettre , combien il est important de

donner avec précision et exactitude, l'expérience faite chez moi, et qui est rapportée par ce chimiste (Lampadius) , je ne 'fais aucune difficulté de m'expliquer à ce sujet.

» L'essai avec de la tourbe n'eut point un

» heureux succès à aucun égard Lorsqu'on cm-

. ploya ce combustible, on ne lit nullement attention si la charge de charbon n'était , pas trop considérable , proportionnellement à celle de minerai: on se contenta seulement