Journal des Mines (1802-03, volume 14) [Image 163]

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STATISTIQUE DES MINES ET USINES .292 Prix de l'étoffe ou mélange de fer et d'acier 30000 f. préparés 8000 Main-d'oeu-vre 2000 Charbon 1000 Graisse 4l000 Total

supposer Comme on peut raisonnablement fabrique deux faulx se vend en que chaque totale est de francs, le produit de la vente fabricaus de B0000 francs , et le bénéfice des d'après cet voit, -vingt-neuf mille francs. On désirer que de pacombien il est à aperçu France. Elles reilles fabriques se multiplient en prendre DUfaire que de ne sauraient mieux ling pour modèle. usines à Après avoir considéré les grandes richesses du for, qui sont une des principales jetons un coupdépartement de la Moselle, qui se sont d'oeil sur les fabriques secondairesà Metz et à , formées à Sierck , à Longuion qui pourraient devenir Moyeuvre , fabriques grand intérêt ; comme ce sont, bientôt du plus établissernens qui commencent, en gén éral , des n'existaient même pas en et dont plusieurs l'anal'an 9 , il serait impossible de présenter à leur situation de tableau de lise en forme donc à rassemOn se bornera peine assurée. détails et quelques résultats à bler quelques l'égard de chacune d'elles. Fabrique d'alênes à Sierck. de la vide de A deux cents mètres au-dessus Fakique dit Walkhausen, sur le ban de . ea;ènes , a Sierck., au lieu de Rustroff, , il existe nue fabrique d'alênes, S:erck.

DU DÉ.PARTEMENT DE LA MOSELLE.

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poinçons et de grosses aiguilles ; elle est située sur b ruisseau de Montenach. C'est le Cit. le Tixerand qui l'a établie en 1788; il en est luimême le premier. ouvrier ; il a pour aides ses enfans et des indigens qu'il tire des hospices, en tout douze compagnons qui gagnent chacun ifr

25 cent. par jour : la fabrique est composée'd'une petite forge et d'un Martinet pour pla-

tiner l'acier, d'une tenaille pour l'étirer, et

d'une cloutière pour forger l'alêne qui en provient ; jusque-là , tout est mis en mouvement par une même roue hydraulique. Une autre roue sert à faire mouvoir les meules de l'aiguiserie et de la polisserie : la fabrication totale ne se montait, en 1789 , qu'à soixante mille pièces ; on peut juger par-là que la consommation des matières employées était peu considé-

ra.ble. En l'an 9 , il a été consommé, dans cette petite usine, goo inyriagrammes de houille

à 28 cent. , 25 stères de bois à 5 fr. l'un, 140 myriagrammes d'acier à 13 fr. l'un. Les salai-, laires d'ouvriers ont composé une somme de

5760 fr. ; l'entretien de l'usine à coûté 600 fr. enfin , la dépense totale s'est portée à 8557 fr. Il a été .fabriqué en tout 466000 pièces de différentes dimensions et de différens prix ; mais

on peut évaluer le prix moyen à 22 cent. le millier, d'où l'on voit que la recette a été de 10252 fr. Sur -cette quantité de pièces l'abri-

quées , i00000 ont été consommées dans le département, 300000 dans le reste de la République-, et 66o0o exportées en Allemagne. Les objets qui sortent de cetteusine, ont été jugés

préférables à ceux du même genre, qui nous viennent de l'étranger. Le fabricant a obtenu

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