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130CAR D A tASCUL
BOCARD1 BAseetn.'
Le Cit. Lefroy a bien senti qu'il sera impossible d'éviter entièrement le frottement dont il est question , tant que les cames agiront endessous des mentonnets implantés dans les pilons ; pour remédier à ce vice , cet ingénieur donne (fig. 5 et 6 ,planche IX.) du nc). 77 du Journal des Mines) une nouvelle disposition que j'avais indiquée il y a plusieurs années, et qui certainement est preférable à l'ancien usage. Tout le inonde conviendra qu'il est essentiel que les pilons soient levés par leur centre de
le placement d'une quantité suffisante de bassins pour y recevoir les sables , et les vases chargées de parties métalliques, dont alors une portion est entraînée au loin et en pure perte. Pour éviter les inconvéniens dont je viens de parler, je propose le mode de construction re-
plira son objet, qui fera agir les pilons sans les déranger de leur situation verticale, sans occasionner de secousses dans la charpente, ni frottement contre les moises. Il présente deux autres avantages. Premièrement, la facilité de pouvoir établir l'auge ou batterie des pilons à une
longueur, qui, au moyen de la chaîne L,
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gravité, ce qui aura lieu en exécutant la méthode dont je viens de faire mention. Voici un nouveau mode qui, je crois, rem-
certaine distance de l'axe de la roue, ce qui
donnera de l'espace pour la manoeuvre et pour le plaCement des rigoles de dégorgement. Secondement , on pourra élever l'auge des pilons, de manière que le dégorgement de l'eau et du
minerai broyé, se fasse dans un plan élevé à
volonté au-dessus de celui de l'axe de la roue ; on pourra même établir cette auge de manière que sa partie supérieure soit au même niveau du fond du canal qui porte l'eau sur la roue ; alors on profitera de toute sa chute, ce qui facilitera l'établissement des canaux et labyrinthes où se déposent les matières boca.nlées ; ce qui est d'autant plus à considérer, que souvent les locali-
tés ne permettent pas, aux bocards ordinaires,
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présenté sur la planche xr, dont voici l'explication.
Auge ou batterie du bocard vue dans sa
coupe transversale. Lieu des pilons. Moises entre lesquelles ils ont leur jeu. Bascule ou levier d'environ trois mètres dé élève le pilon.
Tige ou tringle de fer boulonnée, à l'extrémité de la bascule, divisée en deux bran-
ches à sa partie inférieure, formant un
étrier qui reçoit les cames. J. L'étrier vu sur une autre face. Les cames implantées dans l'axe de la roue, dont la circonférence est ponctuée. G G. Deux rouleaux de laiton qui retiennent ' l'étrier dans sa position verticale. H. Un de ces rouleaux vu dans sa longueur, ayant à ses extrémités des bords qui servent à retenir l'étrier.
On conçoit qu'au moyen de ces rouleaux l'étrier ne peut être attiré ni repoussé par les cames, et qu'il est retenu dans ses côtés par les bords ou les parties saillantes des rouleaux. _