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M-OIR La plus grande partie des poteries communes
suffisamment aux de la République' résiste froid, et le prix en du chaud au passages subits
enduites est le moindre possible, mais elles sont d'oxydes de métaux nuisibles. des grès, On fait dans plusieurs départernens de -méoxydes dont le vernis ne recèle aucuns prix est très-modéré ; nuisibles, et dont le taux du chaud, mais ils supportent malles alternatives eu froid (1). qui réuLa France ne possède aucune espèce nisse les trois conditions prescrites. obtenir Avant d'exposer les moyens de les d'oeil, tant jeter un coup ensemble, nous allons divers autres points sur ces conditions, que sur qui intéressent la fabrication des poteries.
VUES GÉNÉRALES De la résistance aux passages subits du chaud
au froid.
Peu de personnes, quelqu'instruites qu'elles "s' Oient d'ailleurs, se font une idée juste des accidens qui doivent survenir dans l'organisation cuites , lorsqu'il passe d'un ouvrage de terres température très-élevée à une rapidement d'une très-basse, et vice versd. .est reconnu que les substances terreuses du calosont 'extrêment mauvais conducteurs coin(i) Il se fait à Buunslaw , en Silésie , une poterie du froid très-bon marché, résistante au passage ronfle, à mais ce vernis, au chaud, et enduite d'un vernis salubre : n'est appliqué qu'au dehors
- le dedans
on ne sait pourquoi, nuit beaucoup à la propreté. des pièces reste à nu , ce qui
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S-1711 LES POTERIES.
rique. C'est donc réellement lutter contre là nature de ces substances, que d'en composer
des ustensiles destinés à transmettre ce fluide.. Il serait trop long d'entrer dans le détail de tous les obstacles qu'entraîne après soi une espèce d'inconvenance, qui ne peut être justifiée que par des motifs étrangers à la question ; seulement je crois devoir insister sur une remarque importante : c'est qu'une foule de difficultés d'exécution se joint à celle qu'oppose la nature
des substances mêmes, pour faire qu'un ou-
vrage de terres cuites soit toujours, sous le rapport de la résistance aux changemens subits Cie:
température, très-inférieur aux ouvrages de métal.
Ces difficultés, déjà très-grandes dans Pei, chauffement , le deviennent encore bien davantage dans le refroidissement.
IL est d'observation que si les substances ter, reuses s'échauffent plus lentement que les métaux , elles se refroidissent bien plus lentement encore : d'où s'ensuit qu'il est de- l'essence des ouvrages de terres cuites, non-seulement de supporter avec peine tous changemens rapides
de température, mais encore de résister plus
difficilement à ceux du chaud au froid, qu'À), ceux du froid au chaud.
De la Salubrité. Les substances dont se compose le corps,
pour employer les termes techniques, la pdte ou le biscuit des poteries communes, ne con-
tiennent ordinairement rien de nuisible à ta santé.
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