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NOTE SUR la double réfraction de la Télésie. Par GILLZ T-LAU MONT , correspondant de l'Institut, membre du Conseil des mines.
Mo DE BOURNON, MT ami, dans le Mé-
moire ci-dessus, sur le corindon, a démontré la similitude qui existe, relativement aux fôrmes , à la pesanteur spécifique , et auxparties ,constituantes, entre le corindon et la télésie
bleue, jaune ou rouge, ce qui comprend le
saphir, la topase orientale, et le rubis d'Orient des joailliers ; mais il n'a point parlé de la réfraction de ces substances que le Cit. Haiiy a annoncée simple pour la télésie , et double pour le corindon.
Ce savant avait bien établi en principe
,
page 232 du premier volume de son Traité de 111ine'ralogie, imprimé à la fin de l'an 9 : )) Que » toutes les substances, dont la molécule intégrante est remarquable par la s-ymmétrie , tel» les que celles qui ont pour forme primitive le D,
»
cube, l'octaèdre régulier, et le dodécaèdre rhomboïdal, ont la réfraction simple; cc et
d'après ce principe, la télésie devait l'avoir dou-
ble. Il avait aussi exprimé d'une manière précise , dans le commencement du troisième volume, la possibilité du rapprochement. de ces deux substances ; mais il était arrêté , même depuis la lecture du Mémoire de M. de Bournon , par la réfraction de la télésie, qui avait été,