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RAPPORT sun. LES ustNEs compte qu'il faut pour iioo livres., qui est le quintal de forge, 145o jusqu'à 15oo livres de fonte ; ainsi en prenant les termes moyens 1200 milliers de fer sont le produit: de 1475 milliers de fonte. Le.-fourneau d'Audincourt
D'AUDINCOURT.
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n'en :fournissant que 12,00 milliers , le surplus est tiré du fourneau de Chagey. On consomme environ 18 cuveaux de charbon par millier de fer forgé , ce qui fait 19,800
cuveaux , ou 165o bennes pour la totalité du fer forgé. D'après le poids donné plus haut
de la benne, il résulte qu'une livre de fer consomme au feu d'affinerie 2 liv. 5 onc. 3 gros et quelques grains. En ajoutant à cette quantité celle dont nous avons. donné le rapport pour
la fonte, oh aura pour la consommation totale en charbon, qu'exige la conversion du minerai en fer forgé, 4 liv. 12 onc. 6 gros à-peu-près pour la livre defer. Martinets. Un troisième atelier comprend deux foyers qui servent deux martinets : on y fabrique tous les fers de petite dimension, comme verge crenelée pour les clous, des petites bandes et verges propres aux outils , etc. 'Les soufflets sont, ainsi que ceux des feux
de forge, mus au moyen d'une bascule, par la même roue qui donne le mouvement aux
,
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On consomme à-peu-près six cuveaux de charbon par millier de for martiné , ce qui
donne par livre de fer 12 onces 3 gros à-peuprès de charbon'.
L'atelier de la platinerie est composé de deux feux et de deux martinets ; le premier feu est destiné à chauffer le fer qui passe sous .le martinet à languettes, le second sert la platinerie proprement dite. Sous le premier martinet, outre les languettes
qui ne l'occupent pas constamment, on fabri-
que de la verge, du carlet et du .fer plat de
petite dimension ; la quantité de cette fabrication accidentelle et Variable , est comprise dans celle de 20 milliers par mois indiquée cidessus.
Les languettes sont des morceaux de bandes de fer qui sont chauffées fortement . et élargies - sous le martinet qui leur est destiné; elles sont
ensuite pliées en deux , et placées dans un
four à réverbère chauffé avec du bois ; elles y restent 20 à 3o minutes, et de là elles passent sous le marteau de la platin.erie pour y être étendues : elles subissent de cette manière trois opérations sous trois marteaux différens , dont
marteaux. La fabrication en fer martiné se monte à 15,
le dernier est à surface absolument plane, et donne aux feuilles l'épaisseur uniforme, et le poli qu'elles doivent avoir pour être propres à l'étamage ou à être employées comme tôle. Ces feuilles sont ensuite découpées par des
qui se fabrique accidentellement dans l'atelier dont nous ferons mention tout-à-l'heure ; le fer éprouve dans cette opération un déchet de 5 pour ioo.
cisailles mues à bras d'hommes. Lorsque la fabrication du fer-blanc est suspendue, faute d'étain ou par toute autre cause, on fait du fer battu dit 161 ; la quantité peut
20 , et jusqu'à 25 Milliers par mois, suivant l'espèce de fabrication ,,'en y comprenant ce
piatincrie.