Journal des Mines (1802-03, volume 13) [Image 46]

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SUR LA. COMPOSITION DE L'EMERIL.

la substance , et donne à la cassure, dans le sens des feuillets, une apparence argentée. Comme ces substances n'ont aucun rapport chimique avec l'émeril , il est assez remarquable qu'on les trouve aussi mêlées au spath adamantin de la Chine ; car M. Klaproth observe que les faces latérales du corindon, sont pour l'ordinaire recouvertes d'une croûte d'écailles micacées d'un lustre argentin, qui lui sont adhéIl y remarque aussi , outre le feldrentes spath, des pyrites et des grains de mine de fer magnésienne.

ANALYSE D u Sphène fuie au Laboratoire de l'Ecole des inities.

Par le Cit. Louis ÇORDIER, ingénieur des mines.

LE minerai qui fait l'objet de ce Mémoire, se

trouve dans cette partie des Hautes Alpes, qu'on désigne communément sous, le-nom de Mont Saint-Gothard, où il entre comme partie accidentelle dans la composition des filons que renferment les roches de la plus ancienne for-mailorr.

II est ordinairement en petits cristaux superposés, dont la forme la plus simple est prismatqUe obliquangle , très-applatie ( l'angle obtus est de 136' 5o' ). Leur couleur isabelle passant au vert ou au violet,est le jaune Ils sont, translucides. Leur surface est lisse, quelquefois, ondulée, et presque toujours Leur cassure offre des indices de éclatante. les angles aigus des bases du prisme lames sur reste elle est inégale et d'un éclat moyen, du entre le gras et le vitreux. Ce minéral raye difficilement le verre ; il est facile à casser ; sa pesanteur spécifique est 32,378. A la flamme du chalumeau il brunit d'abord 'un peu, et donne ensuite difficilement un émail brun noirâtre. Fondu avec le borax, il communique au globule une couleur jaune de topaze.

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