Journal des Mines (1801-02, volume 12) [Image 119]

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FORCE DE LA VAPEUR DE L'EAU , etc..

de la vapeur aqueuse 18° au-dessous des temratures respectives.

Mercure et acide sulfitrique. Force ex-

mercure et de l'acide

sulfurique,

Le mercure entre en ébullition à 6600 de mon thermomètre, et l'acide sulfurique d'une pesanteur spécifique= 1,83, à 593°. Il est très-

difficile de déterminer la force précise de la vapeur de ces liquides au- dessous de 212°, parce qu'à une si grande distance du point de l'ébullition, la vapeur est si faible qu'elle est

.inappréciable. Suivant la loi générale, la force de la vapeur de ces fluides devrait être 0,1 p. et pour l'acide sulfu.pour le mercure à rique à 3930. Le colonel 46o°' Roi estime la dilation de 3o pouces de mercure à 2120 de chaleur =0,5969. ou 0,5651 , et dans un baromètre, elle égale, 'dans les mêmes circonstances, 0,5117; ce qui donne par conséquent pour différence 0,0852 et 0,0534 , nombres qui devraient mesurer la .force de la vapeur mercurielle de 212%.

Cette mesure est beaucoup trop forte, parce qu'il est presque impossible de priver' entière-

ment d'air un liquide quelconque ; et pour peu qu'il entre de ce gaz dans le vide, sa force conspire avec celle de la vapeur du mercure.

MÉMOIRE D u Cit. Pontier, sur la fabrication du sel de Saturne, acétite de plomb, lu à la Confi,lrence des mines. Extrait par le Cit. VAUQUELIN.

E Cit. Pontier, au commencement de son %marMémoire, fait remarquer que l'art de fabriquer: u ayets le sel de Saturne est pratiqué depuis long-temS, briqu et que cependant on n'en trouve aucune trace sel de Sadans les ouvrages de chimie ni dans les collec- turne. tioris académiques, que c'est ainsi, sans cloute, que beaucoup de connaissances ne sont pas parvenues jusqu'à nous , faute d'avoir été écrites ;

que l'on épargnerait beaucoup de peines, de veilles , de voyages et de dépenses aux artistes,

si la pratique de leur art était clairement décrite. Que çes descriptions mettraient, à la vérité, les procédés des arts en la possession des nations étrangères, mais que le tems qui s'écou-

lerait depuis la création d'un art, jusqu'à ce qu'il fût assez perfectionné pour pouvoir être décrit clairement et répandu dans les pays étran-

gers, rendrait presque nuls les inconvéniens que l'on pourrait craindre à cet égard ; que de plus la communication de ces procédés, entre tous les artistes de la nation qui les possède , et les circonstances locales , souvent plus

heureuses qu'ailleurs , seraient des avantages qui dédommageraient bien amplement.

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