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SCIENCES ET ARPS.
IL Sur la fabrication du :614- 4c. de plomb.
La Société d'Encouragement propose un prix pour celui qui auraerouvé L'art de fabriquer le blanc de plomb avec une perfection qui satis-
fasse pleinement aux besoins des arts. Ce blanc de plomb doit être d'un beau blanc mat, conserver ce caractère lorsqu'il a été employé, enfin pouvoir s'étendre au pinceau également et avec facilité. Le blanc de plomb est un oxyde de ce métal obtenu à l'aide du vinaigre ou d'autres liqueurs acéteuses qui en déterminent l'oxydation, sans y contribuer par leur propre décomposition. Il paraît que c'est à la nature de ces vinaigres ou liqueurs acéteuses ,. qu'est due la supériorité des blancs de plomb étrangers les plus estimés dans le commerce. On est aussi porté à croire que les vinaigres forts ne sont pas les meilleurs,
et qu'il faut leur préférer les vinaigres faibles pour obtenir une bonne fabrication. C'est donc vers le .choix du vinaigre, et même
-vers sa fabrication., que doivent se diriger les premiers soins des. artistes qui voudront con-
L'essai du procédé sera fait en grand, présence des commissaires dé la Société , et même par eux, si la chose est possible.
SCIENCES ET ARTS.
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Le blanc de plomb, obtenu dans ,ces essais, pourra seul être comparé aux blancs de plomb étrangers, dont il devra égaler la perfection et la beauté; et enfin il faudra prouver que le prix peut soutenir la concurrence. Ce prix consistera en une médaille et une somme de deux mille francs.
III. Sur la fabrication du bleu de Prusse. La Société d'Encouragement propose un prie pour celui qui aura fait connaZtre un procédé pour obtenir constamment, et au prix du commerce ,le bleu de Prusse d'une beauté et d'une nuance égales à celles des qualités les plus recherchées dans les arts. Ce prix consistera en une médaille et une somme de six cents francs. La société, suivant le degré de perfection qu'offrira le procédé , complétera à l'artiste la somme nécessaire pour payer un brevet d'invention de dix années.
IV. Sur le repiquage ou la transplantation des grains d'automne. La Société propose un premier prix de la valeur de mille francs , pour le cultivateur Français, qui aura, auprintems prochain , repiqué des grains d'automne dans un plus grand es-