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t)R LA CROIX, DÉPART. DES VOSGES.
'aérai très-riche en argent, et qu'il doit y en exister encore. On a donc la certitude que si l'ancienne galerie d'écoulement était rétablie
tres au-dessous de l'ancienne galerie d'écou-
on établirait l'exploitation sur une étendue
lère, et de lui donner plus de 3000 mètres de longueur : on devait foncer dessus cinq puits pour accélérer l'ouvrage, en minant et contre-
'Sur toute sa longueur, et que l'on pût, sans être incommodé par les eaux, s'étendre au-dessous de son niveau et y prolonger la grande strecken,
considérable du filon qui n'a pas été fouillé, on rendrait bientôt ces mines aussi productives qu'elles l'étaient anciennement. S. VII. Projets pour é_puiser les eaux des mines
de la Croix.
Projets
pour epui-
ser les eaux
des mines
de la Croix. a Cr. Projet.
Galerie profonde d'écoulement.
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MINES DE morue ARGENTIPÉRE
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Plusieurs projets ont été formés pour parvenir à épuiser les eaux des anciens travaux des mines de la Croix; nous en citerons quatre principaux. Le premier projet est celui conçu en 1790
par le C.e. Leclerc, concessionnaire, dont le
devis et le plan ont été exécutés par le Citoyen Schreiber. Il consistait à ouvrir une galerie profonde d'écoulement, devant joindre la grande -strecken au fond du premier puits ( numéro 16 du plan) placé à-Te`riviron ioo mètres au nordest de l'entrée de la galerie de Saint-Nicolas, et passant à environ 22 mètres au-dessous de l'ancienne galerie d'écoulement. Cette nouvelle galerie devait tirer les eaux de tous les travaux supérieurs à la grande strecken, et donner les moyens de proiner de celles qui passent au
dessus des travaux de Saint-Jean, avec une chute d'environ lao mètres, et au-dessus des travaux de Saint-Nicolas , avec une chute d'environ 37.
Pour gagner la profondeur d'environ 22 mè-
lement, on était obligé, à raison du peu de pente du ruisseau,, de cornmen.cer cette galerie nouvelle au nord, près la commune de Verbe-.
minant ; la galerie devait être voûtée et muraillée partout où le rocher n'aurait pas eu assez de
consistance. Elle devait, d'après le plan et le devis, durer sept à huit ans à exécuter, et coû-
ter, avec une galerie accessoire de 483 mètres, poussée de la fonderie vers les:travaux de SaintJean, 160 mille francs, dont le concessionnaire demandait l'avance au Gouvernement. 47. Les C.ens Lefebvre et Gillet, qui avaient vu lever le plan, ayant été chargés d'examiner ce projet, le trouvèrent bien Conçu, et capable de donner une longue existence à ces mines ; ils. engagèrent le concessionnaire à en faire re-
faire le devis, qu'ils jugèrent beaucoup trop
faible. Ils énoncèrent les principes, que le Gou-
vernement ne devait accorder des fonds que pour des travaux d'une utilité majeure, et faits avec assez de solidité pour passer à la postérité; que ces secours ne devaient être donnés qu'a "titre de prêt, jamais d'avance, mais en proportion des travaux exécutés. Enfin , ils concluent à l'application de ces principes au proj et du C.ell Leclerc, et à l'accord des 16o mille
francs, avec des mesures pour en assurer, suc.cessivernent la rentrée au Gouvernement. Le directoire du district, celui du département de Saint-Dié, prirent, le 7 septembre 1791 et le 15 B bb