Journal des Mines (1800-01, volume 10) [Image 44]

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CUIVRE ARSENIAT1.

avec des zemes rougeâtres et opaques : on retrouve à la base, près du charbon, des indices de cuivre en lames- ou filamens.

lore la flamme du jet en beau vert-bleuâtre, fond très-facilement en bouillonnant, et se boursouf-

fiant beaucoup ne donne ni odeur ni vapeur,

Dans l'acide nitrique il se dissout en entier

se réduit très-bien. Le carbonate vert de cuivre malachite fond difficilement, ne bouillonne pas

et ne se boursouffle pas.

L'oxide rouge compacte, sur lequel repose le cuivre arsematé en lames, traité au chalumeau au bout d'une pince, fond en bouillon-: niant, devient d'un brun rougeâtre, ne donne

Comme c'était la première fois que je voyais te minéral, je fus curieux de connaître ce que les divers auteurs en avaient dit.

sans effervescence, le colore légèrement en vert, et, par l'ammoniaque , on a une belle couleur bleue..

ni vapeur ni odeur, tandis que sur un charbon il donne des vapeurs très - sensibles et l'odeur d'arsenic. Cette différence prouve la présence de l'acide argenical , et non de l'arsenic: cet acide y est-il combiné ou simplement accidentel ? l'analyse seule pourra faire prononcer, ,

je n'en avois pas suffisamment pour l'y

soumettre. Dans l'acide nitrique, cet oxide rouge se dissout avec une légère effervescence et le colore

très-légèrement en vert. Au bout de 8 heures tout étoit dissout, il restait deux substances, l'une blanche qui était du quartz, l'autre d'un blanc-jaunâtre qui, mise sur le charbon et exposée à la flamme du chalumeau, .a donné des .

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CUIVRE .ARSENIATÉ.

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vapeurs sensibles et l'odeur d'arsenic ; c'était de l'acide arsenical ; tandis que l'oxide rouge de

cuivre de Sibérie compact, tirant sur l'aspect métallique , qui se dissout aussi dans 'l'acide nitrique avec une légère effervescence, le colore en vert bleuâtre et ne donne aucun résidu.

La partie verte, non lamelleuse, qui est en masse, ayant un aspect vitreux, traite sur un charbon au chalumeau, ne décrépite pag co-

-

Il paraît que M. Gehrard de Berlin et M.

Klaproth, sont les premiers qui l'aient fait connaître, il y a environ 15 ans : ce dernier en fit l'analyse, et reconnut qu'il était composé de cuivre

d'arsenic et de fer. M. Gehrard lui donna le

nom de Cuivre arsenical , arsenikal Kupfer. De Born l'a décrit ainsi dans le catalogue du cabinet de Mademoiselle Raab, publié en 1790, ( T., 2, p. 34m). Cuivre oxidé vert arsenical, couleur d' oliveicristallisé en aiguilles déliées, -ou en pyramides tétraèdres allongées très-minces sur :du quartz spongieux blanc, de la province de Cornouailles en Angleterre. A peu près vers le même terris) le professeur Werner introduisit cette espèce dans sa nomenclature minéralogique, il lui donna le nom de olivenerz, mine couleur d'olive. Elle est décrite sous 'ce nom dans les traités de minéralogie d'Emmerling , Widenmann , Lenz , Kirvvan , Schmeisser et autres, qui ont pris pour base la classification de Werner. Voici un extrait de la description qu'en donne

Emmerling,, T. 2, p. 264.

Sa couleur ordinaire est un vert d'olive

» pà rfait , qui passe quelquefois au vert-noiNn4

Ce qui a été dit sur

cette subs-

tance par

les tninéra, logistes.