Journal des Mines (1800-01, volume 10) [Image 23]

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AN AL:TSE DE L'ETTCLASE. 514 l'acide muriatique-, je l'ai lessivée avec de l'eau

et l'ai fait sécher ; elle avoit diminué de 3 par-des, ce qui fait 8 pour" cent. Je ferai mention plus bas de la nature des matières que l'acide muriatique a enlevées à la pierre qui a 'résisté à l'action de l'acide. 2; Je la mêlai donc avec 2 parties de potasse

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caustique, et je la fis chauffer avec un peu

d'eau dans 'un creuset de platine , jusqu'à ce qu'elle fût rouge de feu. Elle ne se fondit point; elle se prit au contraire eh. massé blanche et solide , que l'eau ne put dissoudre , y ad un excès d'alkali , mais les acides l'attaquaient facilement. En conséquence , j'en opérai la dissolution au moyen de l'acide nitrique, et je la soumis à l'action du feu pour en faire évaporer l'eau. et l'excès d'acide. Elle forma une gelée sur la fin de l'évaporation, ce qui m'annonça la présence de la silice.

Ayant desséché et lavé avec soin le résidu de cette évaporation j'obtins une matière blanche , grenue, insoluble dans les acides, et qui que j'ai établies entre les principes qui la composent, quoique j'y aye mis bieni du soin et bien du terris. Mais l'on conçoit aisément que quelque légère que soit la Perte que l'on éprouve, en opérant sur .une si petite quantité, elle devient considérable lorsqu'on la convertit en parties centésimales. D'ailleurs, ne pouvant répéter l'analyse , il m'a été impossible de rectifier une opération par l'autre, en prenant la moyenne entre ses différences. Je crois néanmoins être parvenu à reconnoître exactement la nature de chacune des substances terreuses qui en:trent dans la composition de Peucla.se , et j'espère que mon analyse ne péchera pas de ce côté.

ANALYSE DE L'EUCLASE. 515' M'a présenté tous les caractères de la

sa quantité répondait à12 parties, ce quisilice ferait - 35 pour cent. .

Je mêlai ensuite de l'ammoniaque dans la liqueur d'où la silice avait été séparée; elle y

forma un précipité blanc, gélatineux et demitransparent , assez abondant par rapport à la quantité de matière employée ; étant sec, il pesait 15 parties. La liqueur ainsi précipitée par n'éprouvait aucun changement parl'ammoniaque le carbonate de potasse-, ni par l'oxalate d'ammoniaque, qui semblait démontrer qu'elle ne contenait ce sensiblement de chaux ; d'autre part, le pas précipité dont je viens de parler, se dissolvait entièrement dans une eau de Potasse; seconde preuve de l'absence de la chaux dans l'eu-. clase. Pour savoir si cette substance était bien de , comme sa solubilité dans la potasse Pann.onçait , je la fis dissoudre dans l'acide sulfurique, et je mis dans sa solution environ un gramme de sulfate de tins , en effet, de petits cristaux potasse ; j'oboctaèdres, qui étaient de véritable alun : ils équivalaient à 33 parties. Lorsque j'eus recueilli cet alun , je fis évaporer de nouveau l'eau-mère ; au milieu de quelques cristaux octaèdres , elle fournit un plus grand nombre de cristaux la saveur était douce et sucrée allongés, dont comme celle de la glucine ; le peu de liqueur qui les baignait encore, avait aussi une saveur très-sucrée. La forme et la saveur de ce sel n'étant pas celle/de elle du sulfate de potasse qui aurait