Journal des Mines (1798-99, volume 9) [Image 28]

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54.0171-1ITE DES

PYRÉNÉES.,

par :le C."- Sage- pour désigner une substanée à laquelle le C. Borda a trouvé de la ressemblance avec la pierre verdâtre qui .fixe notre attention mais On sait que le premier .:range dans la classe des basaltes , des pierres dont l'origine lui semble devoir être attribuée- à l'eau ; tels sont le basalte grisâtre de Barège , les différentes espèces de schorl , &c. &c. ,Scc:; tandis que , selon le C.'" Borda, le ,filot- basalte signifie uniquement une substance calcinée et 'vitrifiée par l'action des volcans.

Le C. BiWria: qui, pour établir so'n hypothèse, sait faire usage de !tipules les probabilités capables

I

Trie manque pas de remarquer que certains én7droits oà se trouve la pierre verdâtre, portent des noms analogues- aux phénomènes produits par le feu : tels sont Les-noms de Mont-Catit , mont- chaud ; Suberona , feu très-chaud. Je répon-

drai , à cet égard , qu'il y a dans le ci - devant Béarn une commune qu'on appelle pareillement Mont-Caut , dont le territoire est composé de iia..raie et d'argile ; et que Suberona , quien- langue

basque signifie feu tris -chaud; s'applique , .selon -quelques ineurs , à l'esprit des habitans de cette contrée: 'J'ajouterai encore qu'Oihenart, qui 'était né à Mauléon en Soute, -donne une autre signi-fication au mot Joule: Jolie nomen ab antiquà' voce Subola contr' actumfuit, qu vasconicA linguâ silvestrem regionem'significat, (Vide Notit.utriusque Vasconiie)

Ainsi je ne crois pas. qu'on puisse envisager ces étymologies C.bmine propres à éclaircir la question

qui nous occupe, lorsque d'autres circonstances ne se réunissent pas pour y concourir, En convenant même que l'existence du feu est la cause du nom de Mont-Cala , mont chaud , situé

OPEITE Drs PYRÉNÉES. dans la commune de Gauiac , à seize kilomètres à l'est de Dax , on pourrait la rapporter , non sans quelque fondement , à des accidens particuliers, tels que. l'inflammation momentanée des bitumes abondamment répandus dans ce quartier. .On n'ignore pas que de pareils embrasemens arrivent quelquefois dans les mines de -cette espèce. Je donnerai la Même origine à deux ou trois fragmens de pierre seulement que j'ai vus dans le cabinet du C. Borda, et qui , comparés avec des matières volcaniques du pic- de Ténériffe, paraissent leur ressembler. Ces fragmens pourraient être placés parmi les pierres que Verrier nomme pseudo- volcaniques pour les distinguer de celles qui ont été fondues dans un véritable volcan... Plusieurs collines du plateau de Saint-Étienne, dit le C.'" Blavier ingénieur des mines , ont subi- l'action des feux l'inflammation acciD? souterrains provenant de houille. Dans cette >3 dentelle ou spontanée de la circonstance , le grès et le schiste s'y trouvent -D) à différens degrés d'altération, depuis la prefeu leur a fait subir, D) mière impression que le jusqu'à leur conversion en scories. Le feu coneffets dans quelques >D tinue à produire les mêmes )) mines de cet arrondissement. . . 'Bounion, dans sa Lithologie de Saint-Étienne, page 24, donne )D l'énumération de plusieurs de ces produits pseudo- volcaniques. Le -C." Blavier a vu du l'action du feu , )3 feld-spath converti en kaolin par forme qui lui est propre; sans 'avoir perdu la 'rubané , produit par la il y a observé un émail Patriii y a revitrification du schiste. Le C." schiste à la pierre ponce connu le passage du Voyer le Journal des mines, n.° ,Xelr, Brumaire, ) .

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