Journal des Mines (1798-99, volume 9) [Image 25]

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OPHITE DES PYRÉNÉES.

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de tous-, des laines dont la figure approche de celle d'un rectangle ou d'un carré : en certains d'entre eux , ces lames, très-rapprochées , laissent à peine apercevoir le fond ; en d'autres elles se trouvent plus écartées. On peut ranger ces pavés les uns à côté des autres , de manière que .la distance de ces taches s'accroisse graduellement jusqu'à celle qui les sépare , dans un fragment parfaitement semblable à l'échantillon qui. accompagnait le mémoire du C.c" Palassou, Cette ophite vient se lier ainsi avec nos basaltes , et former une seule et même suite

avec eux, Un morceau d'ophite décomposé était encore joint au mémoire : dans l'état où il se trouve, il est parfaitement semblable à tous nos basaltes parvenus à l'un des degrés de leur

décomposition. Pour mieux voir cet état sur une cassure récente, j'ai voulu rompre ce morceau : dès . le premier coup de marteau , je me suis aperçu: qu'il allait se partager de manière à laisser un noyai sphéroïde ; je me suis arrêté pour achever sa rUpture sous les yeux du C.en Palassou , et lui faire voir que, dans l'état de décomposition , ses ophites et nos basaltes se

divisent de la même manière. Nos basaltes ne doivent pas être inconnus j en. 2I vu plusieurs fragmens semblables dans le cabinet du jardin des plantes quelques na.;TDDS sauvages se servent de cette pierre pour ,en -fabriquer des haches ; j'en ai une : j'en ai vu une seconde, 4 Paris , où vraisemblablement .

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elle n'était pas unique ; le C. Sage, qui en .était possesseur , me dit qu'elle était faite de basalte

( Extrait d'une lettre du C.e' Borda.) J'étais

OPHITE DES PYRÉNÉES.

49 J'étais trop voisin du territoire des environs de Dax , où l'on prétend qu'il a existé des volcans pour ne pas desirer d'en voir les vestiges. Curieux .d'observer les effets de ces terribles phénomènes de la nature , je me rendis , il y a quelque temps chez le C.er' Borda, dont je viens de faire connaître l'opinion-et les principaux motifs sur. lesquels elle est fondée. Il eut la bonté de me con-

duire lui-même dans les lieux les plus . remarquables. Nous commençâmes par examiner le coteau peu élevé, du pied duquel sortent les sources chaudes des bains de Dax, situés sur la rive gauche

de l'Adour et près de cette ville; Il me parut

composé d'une roche pareille à la pierre verdâtre des Pyrénées : on y remarque des blocs arrondis 'plus ou moins gros. Cette roche , d'un vert jaunâtre , est , en général , dans un état de décom-position : la terre qui l'environne est argileuse mêlée d'oxide de fer. Ce coteau , moins élevé que la montagne Sainte-Geneviève à -Patis , n'a point une forme conique ; un long plateau en termine le sommet. Au pied des masses terreuses et pierreuses dont il est formé , on trouve de pierre calcaire du côté qui regarde les bains et du plâtre aux environs de la maison du C.en Salenave , qui en est voisine. Nous allâmes ensuite au Pouy d'Arzet, que mon officieux et 'respectable guide regarde comme le foyer le plus apparent d'un ancien volcan. Il est situé à la distance d'environ deux kilomètres du pont d'Oro : sa forme est un cône:tronqué ; -ouï y monte par une pente assez douce : il est terminé au_ sommet par une espèce de terrasse d'environ ,

treize mètres de largeur, et ombragée de chênes tausins , sous lesquels crcïît l'ajonc marin , ulexeuropus. Journ, dcs .Mines ,Vend'eni, an VII. D