Journal des Mines (1798-99, volume 9) [Image 19]

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-OPHITE DES PYRÉNÉES. ce qui détermina Bayen à la nommei.--ophleLioa granitelle. Dans le choix de ces dénominationi-, donnai la préférence à la:première , parce 'qi:te tette

pierre a communément la couleur de la,peati: du serpent. Je crois ne devoir pas laisser igneire'rce que Bayen rapporte relativement à la .pierre -verdâtre des Pyrénées , dans son mémoire', intitulé EXamen chimique de différenteS pierres. cc 'Palassou , me remit , dans le courant de ,

D,

l'année 1777- , un morceau d'une pierre qu'il soupçonnait être le trapp des Suédois. -Dett,e D> chimistes de réputation, à qui il avait demandé >3 des éclaircissemens sur cette même lipierre,;

l'avaient l'un et l'autre traitée .suivant letnéthode de Pott; et, à l'aide d'un feu vif, ils étaieravenus à la faire entrer en :fusion , sariS -UtîetittD) intermède. Cette pierre, qui est fort dure, fait 'feti'àvec le briquet ; et lorsqu'on lui. -a donné ;beau poli dont elle est susceptible elle présente deux 'Couleurs , l'une d'un vert. -Clair , et taie D) vert obscur. Ces:- qualités me la firent. d'abord regarder -D, comme une ophite, dont, en effet., elle nediffère D,

par-

>D point essentiellement , I puisqu'en ;ayant :-:sournis

deux onces àla vitriolisatiem DD

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DD

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s'opèrevphis

vite que celle de l'ophite antrque retiré ,de la sélénite, de Palundu.;

'OPH1T,E DES PYRÉNÉES.

37 Italiens appellent granitelle , et dont la que les couleur verte, >> nôtre ne différerait que par sa >> ne pourrait-elle pas remplacer dans nos édifices l'ophite ou porphyre vert tant recherché des D> D) Grecs et des Romains I On en pourrait ouvrir .

D> une carrière immense : sa beauté , sa dureté, et, ce qui en est une suite, sa solidité , doivent la faire préférer à tous nos marbres verts qui se dégradent aisément. Les frais qu'on serait obligé de faire D> pcitir l'exportation de cette belle pierre, ne veraient pas plus haut que ceux qu'on fit au-, DD

trefois pour se procurer le marbre de la vallée de C'est aux amateurs -des beaux Campan arts, c'est sur-tout aux architectes chargés d'élever les grands édifices de la Nation , à juger si les >> voeux que je fais ici sont bien ou mal fondés.

>3

Voyez l'Examen chimique de différentes pierres , con-. tenant celui du porphyre , de l'ophite , et autres pierres de la classe des vitrescibles mixtes , page 49. Quoique cette analyse semblât ne devoir laisser

aucun doute, plusieurs célèbres naturalistes ont nommé serpentine la pierre verdâtre des Pyrénées. Elle en diffère cependant, car la première ne contient pas de terre -calcaire. Margraff a reconnu que les serpentines ( )

étaient composées de magnésie et d'une terre insoluble qu'il a rangée parmi les terres siliceuses.

Bayen (2) a eu les mêmes résultats dans ses

tiaI -ét du sel- de Sedlitz-, -quiney:.estitrôttsWert

plus -grande abondance que"dans tion de l'ophite antique : l'alun , le; vii.triollinartial et -la-sélénite étaient d'ailleurs ;;à ,peu près dans les "mêmes proportions. '3, Cette pierre , qui doit être regardée', d'après ses caractères extérieurs, comme une de celles

expériences ; mais la partie insoluble lui a paru aruileuse. La serpentine ( 3 ) , selon Bergmann est dans

,

(

)

(2)

(3)

Manuel de minéralogie , tome I. , p. 2 0 éj:.. Ibid.