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MOYENS DE CONVERTIR LE FER
EN ACIER FONDU.
charbon, on n'a que des fontes semblables à celle des hauts fourneaux. L'affinité du fer pour le carbone, continue le C. Cloua , est telle , qu'à une très-haute température , il l'enlève même à l'oxigène. Il le prouve par l'expérience suivante : Que l'on mette dans un creuset , du fer coupé en petits morceaux avec un mélange de parties égales de carbonate
Il ne- 'faut' qu'un cinquième de fonte pour rendre le fer acier. Le fer et l'oxide .ne s'unissent 'pas 'intimement l'oxide noir , mêlé avec moitié moins de charbon. qu'il n'enfaut pour sa réduction, donne un fer doux, mais peu tenace, noir, et sans grain dans sa cassure. Un 6.e d'oxide ramène l'acier ordinaire à l'état
de fer , en les traitant ensemble Soit à.la 'forge soit par la cémentation. A la suite de ce Mémoire le C." Clouet a placé
de chaux et d'argile ; que l'on porte la chaleur au degré nécessaire pour souder le fer ; que l'on
soutienne ce feu pendant une heure ou plus
suivant la grandeur du creuset; la matière, coulée dans une lingotière , sera de l'acier semblable à l'acier fondu. Nous verrons bientôt que c'est cette observation qui a conduit le C." Clouet dans la recherche d'un' procédé applicable à la fabrication de cette espèce d'acier ; mais nous devons nous borner ici à résumer les faits que renferme son mémoire. Les oxides de fer sont également susceptibles de
passer à l'état de fer doux, d'acier et de fonte suivant les proportions de charbon qu'on emploie.
L'oxide de fer noir , dont l'état paraît le plus constant , devient fer lorsqu'on le traite au creuset
avec un volume égal de charbon en poudre; en doublant cette quantité , on a de l'acier. Une augmentation progressive lui donne les caractères de fonte blanche et de fonte grise.
Enfin le C." Clouet a obervé les mêmes passages, et toujours dépendans des quantités respectives., en traitant f
La fonte et foxide de fer La fonte et le fer forgé L'oxide de fer et le fer, L'oxide de fer et l'acier. Il
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des observations sur la manière de produire les aciers fondus, et sur les fourneaux propres à cet efet. Il détermine les conditions des fondans , le degré '
de feu , la qualité des creusets , les précautions pour la coulée dans la lingotière , la manière de forger cette espèce d'acier , lés procédés à suivre pour des essais à une forge ordinaire sur deux 'kilogrammes de matière, et 'les proportions à dons ner à un fourneau de réverbère pouropérer fois, dans.iquatre creusets contenant chacun de t à:1'j kilogrammes d'acier. Il remarque que l'on ne peut employer directement', avec avantage les ingrédiens dese verres satins à la différence des flux terreux ; que les -verres trop fusibles rendent l'acier difficile 'à forger ;
que l'acier, tenu trop long-temps en fusion , prend plus de verre qu'il ne lui en faut ; enfin , que la, matière doit être remuée , et le, verre enlevé 'avec soin avant la coulée , pour qu' Une" ,se. mêle pas avec l'acier. Après vous avoir donné le précis des observations duC." Clouet , et les ,conséquences pratiques qu'il en tire, il ne resterait 'plus à vos commissaires qu'à mettre sous vos yeux quelques-uns des produits de ses opérations , s'ils n'avaient cru devoir Zz d'Oum. des Mines Prair. an VI. .