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Canton de Joyeu,e. Canton de L'Argentière.
Canton de Vessaux.
DÉRÀRTEMENT
divers endroits, dans. la partie calcaire de ce département , d'un dépôt très-étendu de minerai de plomb terreux, qui renferme du plomb natif en globules depuis la grosseur d'un pois jusqu'à celle d'une balle de fusil et 'mémo d'une petite noix. Ces dépôts se, remarquent,. I en allant de commune de Peysac a.la ,rivière de la Douce ou Salendre , et au hameau de Saramejanes ou Serreinejane,, entre les.V:ans et Joyeuse ;' 2.?-dans la commune de Sauilhac , près le hameau dti-Sayet, dans un ruisseau nommé Lou Vallat de las Couchis; 3.° au nord-est d'Aubenas, entre Vesseaux et Pm-
dal, dans la forêt des Châtaigniers ; 4.° autour de' Saint-Etienne-de,Boulogne , même canton ; 5.° près de Villeneuve-de-Berg , à droite du chemin d'Au, benas , à 4, ou 5 kilomètres de Villeneuve, Tous ces' endroits sont situés à-peu-près dans une même bande dirigée du sud-ouest au nord-est, sur une longueur d'environ myriamètres. Les dépôts occupent une
assez grande surface , particulièrement à Sareme-
jane et à Saint-Étienne-de-Boulogne. Dans cette dernière.commune , le minerai de plomb terreux forme une couche de 4 à 6 centimètres d'épaisseur,
placée entre des couches d'une pierre calcaire fauve ou rouge. Ce minerai rend 8o à 90 cen-
tièmes de plomb ; il se coupe au couteau, mais il faut le marteau pour le casser. Sa couleur est:celle des cendres de hêtre , ou de la Iitharge en poudre fine ; il ressemble en quelque sorte à du plâtre,
ou à de la céruse endurcie. L es balles de plomb métallique qu'il renferme , n'affectent point de forme régulière ; il y en a de toutes sorte's,de figures : on en voit qui forment de petites veines semblables à du filigrane , au travers du minérai terreux, et qui ressemblent aux tachesr.cles
D. L'ARD ÈCHE. 657. j'ai dit Gensanne , dendrites ( ). Quelquefois , miné rai terreux qui , étant trouvé des morceaux de cassés
offraient une matière semblable à de la
litharge , et aussi de véritables scories de plomb mais .on ne doit pas pour cela se hâter de conclure que ces matières proviennent d'anciennes fonderies
qui .ont pu exister dans chacun de ces endroits.;. la grande étendue de terrain qu'occupent ces dépôts', les bancs de roche calcaire coquillière dont ils sont recouverts à Villeneuve-de-Berg et surtout: à Saint-Étienne-de-Boulogne ,-ne permettent point d'admettre .cette supposition ; d'ailleurs n'y a ni vestiges ni tradition de l'existence d'aucune fonderie dans ces cantons. Les volcans sontils pour quelque chose dans--la-,:formation de ce singulier minéral on.seait tenté de le croire , qu'on observe sur-tout' que la bande où il se ren. contre, n'est pas fort éloignée de la région voIcani, que.: mais, comme le terrain qui l'avoisine immédiaw tement , n'offre d'ailleurs_ aucune trace de factiori
des feux souterrains, iLifaudrait supposerque ces substances métalliques-, après avoir- été fondues dans le foyer de S volcans voisins','- ont été ensuite entraînées par les eaux,' et déposéesdansles lieux où on les trouve actuellement.
F E R. N o us avons cloné dans le premier cahier de ce Journal , une notice sur la mine ,intéressante ) Voyez l'Hist. nal. du Languedoc, par Gensanne, t0771r
page .208. L'existence de ce plomb natif et du singulier mi.: nérai qui le renferme , est aussi attestée par le CeP Michel , qui annonce avoir visité, en 1,788 , le lien où on 'les trouve à Serremejane , avec le C.ei"t Renaux , ingénieur attaché sua mines d'Alai..5.
Canton de ta V ouite.