Journal des Mines (1797-98, volume 7) [Image 247]

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D'UN TIrIERMOMÈTRE À INDEX.

DESCRIPTION 474 entre l'alkoo1 et la surface du mercure en y., sans interposition d'air ( ). La portion rI. du tube

Observons maintenant qu'il se trouve dans l'intérieur du tube , en i et en , une espèce de petite flèche de fer bronzé au feu , très-légère, dont la base , un peu élargie, repose sur la surface du mercure ,, et que celui-ci soulève très - facilement dans ses ascensions. Ces petites pièces , qui sont

est vide et ouverte en d. (2). Il est aisé de concevoir que dans le cas de la dilatation de l'alkool , celui-ci doit refouler la

colonne de mercure en y , le faire descendre avec

représentées par les lettres 1. m. n. o. dans leurs véritables dimensions , sont garnies de deux bouts de che.,

lui dans la branche b. y. c. , et le faire monter

d. , dont la graduation est la même que celle de la branche b. y, c. ; c'est - à- dire, ascendante des deux côtés au-dessus du point de la congélation , marqué dans la figure par o , et descendant au-dessous du même point ; de manière que la graduation de o vers d indique les mêmes degrés de dilatation que celle de o de l'autre branche vers e, et de même pour les deux autres parties alternes des deux tubes (3 ). dans celle c.

(I) On doit encore avoir égard à la dilatation et à la condensation du mercure. L'alkool ne peut pas être regardé ici corme petite que servant seul de matiére thermométrique , quelque soit la quantité de mercure qui se trouve dans la partie y. c. z. du tube. ( Cette note et les suivantes sont extraites du rapport

fait à la conférence des mines, par les C.,, Haiiy, , Hassenfratz et Tremery , sur' le thermométre à index de l'Anglais Six. ) (s) Il pourrait se faire qu'il fût plus avantageux de fermer l'ouverture d. , dans le cas où on ferait le vide clans la partie l.z. du tube. Les choses devraient être disposées de manière que la colonne de mercure de la branche d. z. c. , fût constamment plus élevée que celle de la branche b. y, c. ; sans

quoi, les colonnes de mercure et d'alkool ne pourraient toujours être continues. En effet , si , avant que l'alkool eût éprouvé le plus grand degré possible de condensation , le mercure se trouvait de niveau dans les branches d, z. c. et b, y. e., il arri-

verait que dans le cas de la plus grande condensation de ralkool le mercure devant nécessairement rester de niveau il n'y aurait plus alors contact entre les surfaces de mercure et d'alkool : autrement, il faudrait qu'une pression quelconque

pût s'exercer sur la surface z. du mercure ; ce qui ne peut avoir lieu, la partie d. z. du tube étant supposée vide d'air. (3)

(III

Il est vrai que, dans le cas de la dilatation de Palkool

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,

veu n. o , qui font les fonctions de ressort , et qui, sans s'opposer à leur ascension, les obligent de se fixer au point où les a élevées le mercure, et les empêchent de le suivre, lorsque celui-ci redescend dans le tube. L'objet et la marche de ces deux petits index s'apperçoit aisément d'après cette disposition. If est clair que l'index h s'élève dans le cas de la dilatation de l'alkool , et que l'index i cède de même

à l'impulsion du mercure dans le cas de la con. densation ; qu'enfin ces deux index restant fixés aux points où ils ont été alternativement élevés , indiquent en même temps les deux points extrêmes celui-ci doit refouler la colonne de mercure, en sorte que le point y doit descendre et le point monter : il est vrai

aussi que , dans le cas de la condensation de l'alkool , l'effet

doit avoir lieu, c'est-à-dire que le point y doit monter et le point z descendre; mais il est évident que les co-ntraire

espaces parcourus par les points,' et z ne peuvent être égaux, ou bien il faudrait supposer que le mercure ne fût pas susceptible

de se dilater ou de se condenser , et regarder alors l'alkool comme servant seul de mature thermométrique. D'après cela if est aisé de voir que les graduations des branches c, z , il, et b, y, c, ne doivent pas être les mêmes.

Enfin la dilatation ou la condensation du mercure étant plus prompte que celle de l'alkool , lorsque la température varie, le po:tilt z doit nécessairement se mouvoir avant le point y: d'où il suit qu'il peut se faire qu'on n'observe pas toujours la même température sur -les deux échelles de l'instrument.,

1-1h 4