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DU C.
DES VOYAGES des non-is imposons, qui ont paru sous expliquer, on ne trouve
RAPPORT
taxé d'injustice pouvoir le dire sans être antérieurs au ( 1 ) Je croiscultivé les sciences dans les temps la faveur de nos contemporains : ceux qui ont est la constitution en l'objet principal nôtre, ou de partialité géologie , cette science dont le plus ordinaire des substances et la , le gisement physique du globe les arts ou le commerce, intéressent oumodifié
la géolocrie, nos continens minérales qui causes qui ont recherche des son but que par d'innornbraiàes nouvelle; elle a été, en dis-je , qui ne peut atteindre science presque devons la croire est une observations , instituée de nos jours , et nous parvenir» quelque sorte , du terme où , sans doute , elle doit cultiver avec pouvaient la bien loin pas , et ne -encore s'occupaient de quelques-uns car ils ne la connaissaient qui anciennement succès , ceux puisque ses vraies bases n'étaient attribution, point fixé les principes des objets de son n'avaient différens posées , puisqu'ilsdevait s'élever ; aussi les titres point encore imlesquels elle avec les élémentaires sur pendant long-temps de la terre, &c. qui ont paru de Théorie ouvrages du monde, fictions clu'à celle de la posans de ,S'ystèmes plutôt à la classe des l'énumération des géologues appartiennentnaturelle ; et si , dans Woodvart , Burnet, de Teston, philosophie la les noms qui ont cru pouvoir deviner se trou-vent encore de tant d'autres de l'étudier ; qui ont voulu Ray, et . Stenon , la peine du fond de leur cabinet ,.. nature , sans prendre la connaître , et qui , globe , sans l'avoir jamais l'expliquer sans de notre structure recommander leurs opinimis à la ont écrit sur lamoins pour des proobservé, c'est physic.iens , que pour servir à l'histoire les efforts le temps et méditation des qui se l'esprit humain , pour marquer doivent-Suivre ceux grès de tracer la route que indiquer pour leur nécessaires» pour de la nature , et livrent à la: contemplation s'égarer. pourraient la géolorrie , qui ont les sentiers où ils les vrais fondateurs de branches'des sciences Ceux-là sont science autres toutes les munis de toutcs associe à cette qui , après s'être mathématiques, et principal leur étude , se sujet de physiques et accessoires au monurnens des les connaissances montagnes , ces antiques vers les compte des événesont elancés et globe , pour leur demander de l'histoire, catastrophes du antérieure aux temps époque bien mens d'une
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Je vous dirai d'abord que j'ai parcouru successivement les départemens du Puy-de-Dôme , du
-modern, prétendent tout
et qui tous plus ou moins ingénieuses que des hypothèses l'adresse de l'auteur donnent auxquelles le talent et vraisemblance ( s ). caractères de quelques
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Cantal, de la Lozère , de la Haute-Loire et de Rhône-et-Loire, c'est-à-dire toute la contrée que traversent l'Allier, la Loire et le Rhône , contrée renommée par ses montagnes et ses anciens volcans.
J'ai de nouveau visité les hatites Alpes, en prolongeant la portion de cette belle chaîne de montagnes qui règne depuis Je département de l'Isère jusqu'à la Valteline. Pour reconnaître plus parti pour y apprendre des Lits bien plus importans que tous ceux consignés dans les fastes des hommes. Ceux là sont les seuls
géologues qui, bravant tous les dangers, qui, se dévouant à la vie la plus pénible, vont chercher les secrets de la nature, dans les excavations souterraines, que sur des sommités autant tellement élevées, que l'ardeur seule du naturaliste a pu les faire
trouver accessibles. Honneur donc soit rendu aux l'allas, aux Deloc , aux Saussure, et à tous ceux qui nous ont ouvert la carrière où nous les suivons... Mes moyens sont bien inférieurs, sans doute, à ceux des hommes illustres que je viens de nommer; mais ayant pour modèles leurs observations , connaissant les
questions dont la solution est la plus importante ; animé par l'ardeur qu'inspirent les recherches de ce genre, je me suis associé à leurs travaux ; et marchant sur leurs traces, j'ai espéré trouver aussi des moyens d'instruction dans les mêmes lieux qui leur ont fourni les excellentes observations par lesquelles ils se
sont illustrés. J'ai donc aussi étudié les montagnes ; et, après
avoir visité quelques-unes des contrées qui intéressent plus particulièrement le géologue, j'ai été convaincu qu'il nous manquait
encore bien des faits, qu'il nous faudrait beaucoup d'autres données, que le temps et la constance des observateurs peuvent seuls fournir, pour tenter la solution des grands problèmes géologiques ; et quoique je ne puisse pas prétendre à l'honneur de parvenir à cette intégration, mon zèle ne s'est point ralenti chaque année je me livre à de nouvelles recherches, et en me
procurant un genre de jouissance peu connu du reste des
hommes, celui de visiter la nature dans quelques-uns de ses plus hauts sanctuaires, je vais lui demander l'initiation dans quelquesuns de ses mystères , croyant qu'elle n'y admet que ceux qui sacrifient tout pour elle et qui fui rendent des hommages conti.
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