Journal des Mines (1797-98, volume 7) [Image 190]

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-MINES DE MER-CURE (SCe.

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La mine de Martinszttg- a une galerie qui a 6o mètres de profondeur, et 280 de longueur dans la direction du nord au sud ; et comme il se pré-

RÉFLEXIONS

sente , sur une des pentes de la montagne, une masse qui promet, on a ouvert une petite galerie

SUR la théorie des filous, par Werner, telle

à la profondeur seulement de 7 mètres ; elle n'en a encore que 6 de longueur : il paraît que c'est là que l'on veut à présent concentrer les travaux de recherches.

Il y avait aussi plusieurs puits ; mais ils sont ruinés.

La mine de Schnittenzug a une galerie dont la profondeur est de 6o mètres ; et la longueur de 2 6o , et sur laquelle on a percé trois puits ; mais on n'y travaille pas en ce moment.

Quant à la mine dite Treuquversicht , elle n'a qu'une galerie de la longueur de -120 mètres, et quelques puits. On a percé sur cette galerie à la profondeur de 8 mètres ; Mais on n'a encore renccintré que .du schiste argileux. Il dépend de cet établissement deux maisons assez vastes et en bon état:, un laboratoire avec un fourneau de quinze retortes , et un autre bâtiment où est une forge. Le canton où ces mines se trouvent, faisait encôre partie du duché de Deux-Ponts iàrrépoque des premières exploitations ; iI n'a été réuni au Palatinat qu'en l'année 1768 , et depuis lors, jus-. alv qu'en 7 95, ces mines n'ont produit que de mercure.

qu'elle est analysée par le C.em Coquebert,

dans le Journal des mines , N.' XVIII Ventôse an IV; Par le C.

P. BERTRAND , Inspecteur générai des ponts et chaussées.

LA nouvelle théorie de la formation des filons par Verrier , est certainement la meilleure qui ait paru , et elle a trouvé en France un bon commen-

tateur.

Quoique j-e ne connusse point l'opinion de ce savant, lorsque rai publié mes Nouveaux princi pes de géologie , je n'ai pas hésité de dire comme lui que les filons sont de véritables failles , des écartemens causés parla rupture des grandes masses, et

des vides qui ont été ensuite remplis par quantité de matières, toutes étrangères à celles qui forment les parois , excepté quelques esquilles qui s'en seront détachées lors de cette rupture ou dans la suite.

J'ai admis aussi les quatre causes que Werner donne aux fentes et aux crevasses en général ; mais

je ne les applique pas toutes de la même manière aux filons en particulier. La première de ces causes est , selon lui , les tassemens inégaux dans une montagne qui avait des hauteurs et des densités différentes : mais ;ie