Journal des Mines (1797-98, volume 7) [Image 149]

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DE GIROIVIAGNV.

MINES

excellent et facile à fondre ; il rend, à la grande fonte, 12 à 15 livres de cuivre, 30 à 35 livres de plomb et 3 lots d'argent ( par myriagramme I 2 à I 5 hectogrammes de cuivre, 30 à 35 hectogrammes de plomb et 109 décigrammes d'argent). Cette mine , à l'essai., rend aussi 2 &los par quintal ( 5 6 centigrammes par myriagram. ) d'or ; mais à la fonte cet or reste uni au cuivre , et il en passe si peu dans le plomb , que l'argent<

qui en provient ne mérite pas le départ ».

Mine de cuivre, plomb et argent du Cramaillot. D>

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287 plus considérable qu'il y ait 'eu dans le canton. » En creusant , il y a une trentaine d'années , les fondations de divers bâtimens et jardins déD>

» pendant de la verrerie qu'on y établit aussi à cette époque, on y a trouvé quelques lingots d'argent , plusieurs grandes plaques de métal DD

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S. LXXXVIII. -cc LE filon du Loury se pro-longe jusqu'au revers d'une montagne voisine appelée le Crainai/lot, oi il y a un petit travail

fond , ce n'est presque que de la mine de plomb, qui , à mesure qu'on approfondit , se convertit en mine d'argent. Le minéral y contient égale-

» ment de l'or, mais bien moins qu'au Loury

Comme ces filons ne donnent que par intervalle, ils paient à peine les frais ; il conviendrait de les attaquer par un percement qu'il faudrait pratiquer au pied de la montagne , il écoulerait les eaux d'environ r 20 mètres , et permettrait une exploitation neuve sur cette hauteur. Mine de cuivre et plomb de la Vieille-Hutte.

S. LXXXIX. c, IL y a ici un amas immense de scories ou crasses de fonderie. Il ne reste au» cune tradition de ce travail ; mais à en juger par les indices , il paraît être le plus ancien et le

( 6 à 8 centimètres) en carré irrégulier , et un bon demi-pouce ( i4. millimètres ) d'épaisseur ce régule, à l'épreuve, n'a rendu du cuivre, de

la speiss et un peu d'argent ; il est très-arsenical. On y a trouvé plusieurs outils , mais aucun de

ceux dont on fait usage dans les travaux à la poudre. L'endroit du cimetière qu'on a découvert , est aussi spacieux que les cimetières des paroisses ordinaires.

ce ne sont plus deux filons particuliers; il n'y en a plus qu'un seul, qui est de la mine de fer à la surface. A 3 ou 4 toises (6 ou 8 mètres) de pro--

fondeur, c'est de la mine de cuivre ; plus pro-

composé , à-peu-près semblable à ce que nous appelons cuivre noir ; elles avaient 2 à 3 pouces

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» II y a une dixaine d'années qu'un ouvrier de la verrerie y trouva quelques espèces d'argent monnoyé d'une figure particulière. On y découvre journellement de la speiss ; c'est une espèce de régule composée de cuivre, de plomb , d'argent , et sur-tout d'une grande partie d'arsenic. Tous ces indices prouvent que ces travaux n'ont pas été abandonnés par la faute

de la mine , mais que les ouvriers et autres ont péri tous à la fois par quelque grande calamité ». S. XC. Gensanne , de qui j'ai emprunté tous ces détails ( , a découvert trois gros filons qui se suivent parallélement et qui forment ensemble plus de 6 mètres de la7rgeur ; il présume que ce sont >>

eux qui ont donné lieu à la mine de la VieilleHutte. (r)

(c

Les anciens , dit-il , ont travaillé au jour,

Anciens minéralogistes , pages 7.,A9 er 511iY.