Journal des Mines (1797-98, volume 7) [Image 142]

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MINES

mine de Reid-taire, qu'il réunit à celle du MontMénard. Il y a lieu de croire que la mine qu'il. l'!

appelle Kelchaffè est la même que celle dont nous avons rendu compte sous le nom de Gesellchaft S. LIII : or elle est au pied de fa face orientale de la montagne de la Suisse , et non dans le MontMénard , dont elle est éloignée de plus de 8 à 900 mètres. Albain rapporte que les ouvrages du Mont-Ménard consistent en une galerie , aveç plusieurs ouvrages faits sur la trace du filon de Saint-Jean il ajoute que l'on a voulu plusieurs fois relever la galerie- d'entrée ; mais que chaque fois l'ouvrage de la journée était le plus souvent écrasé le lendemain.

Mine de plomb du Grand-Saint-Jean. if

s. LXVIII. C' ES T d'après les mémoires de plusieurs auteurs , et les relations des mineurs , la mine de plomb connue la plus riche des environs de Giromagny et d'Auxelle : elle nous paraît d'un. si grand intérêt pour l'établissement de Giromagny:,

par l'utilité de ses. produits pour les opérations métallurgiques , que nous ne craignons point d'en-

trer dans de trop longs détails sur cette mine importante. Au rapport de Gensatme ), cette

DE GIROMAGNY. 273 vient croiser. celui que je fais travailler , à peu de distance .de l'endroit où sont mes ouvriers Là Planché-les-Mines ] (1) ». c( Le minéral ,.dans les travaux de Saint-Jean poursuit le même auteur , est d'une abondance

surprenante.-Ce travail a été commencé parles anciens, vers le milieu du coteau de la montagne de Mont - Ménard ; et dé là, en descendant de percement en percement, on est parvenu jusqu'au dernier dont on se sert aujourdhui,-'à une profondeur-de plus dé 2.00 toises (390 mètres): ici , ne pouvant plus pratiquer de percement à cause de la lcmgueur du. chemin et du travail qu'il aurait fallu faire , on a approfondi par des puisards au nombre de o , les uns sur les autres de x to à 120 pieds ( 3 6 à 3 9 mètres ) de profondeur, ce qui fait environ zoo toises ( 3.90 mètres au - dessous du dernier percement en sorte que ces travaux , dans l'endroit où ils ont été commencés , jusqu'à celui où ils aboutissent', ont plus de 400 toisbs ( 780 mètres ) de hauteur perpendiculaire (2.. ;Le filon est composé ) Le mémoire paraît imprimé en f 7 5 6 ; mais le temps auquel l'auteur écrivait, est antérieur à l'année 1744, car Gensanne déclare lui - même qu'à cette époque il 'a cessé de faire'-tra-

Inine produit jusqu'à 75 oo grammes de plomb 6,25 grammes d'argent, et quelque peu de cuivre par myriagramme de minéral:elle est très difficile

vailler aux mines d'Auxelle. C'est une mine exploitée sÏr le revers septentrional du Mont-Ménard , par Gensanne, dont cet auteur entend parler au sujet des filons de Saint-Jean.

à fondre. Il y a trois filons qui se croisent au centre des travaux ; le premier a sa, direction. du nord au sud, le second se dirige sur i i heures, et le troisième sur dixheures. c, Tous ces filons, ajoute ce minéralogiste , se jettent en cousté , et le dernier sur-tout

d'abord cette hauteur est impossible , car elle égale celle des plià-hautes montagnes des Vosges. Gensanne dit que l'exploitation a cornmencé vers le milieu du coteau de Mont-Ménard, et en descendant de 'percement en percement or comme lés travaux sont .èticbre loin d'arriver Wialase de la montagne , s'ensuit que le coteau de Mont - Nénard , ainsi que ensanne l'appelle lui-même , serait au moins de 1500 mètres de hauteur. Cette montagne étant moins élevée que la chaîne du

(il Anciens minéralogistes., litre 773 ,

Ionie 11. vies-IL

(2.) Nous pensons que Gensanne est fortement dans l'erreur

'hen, des MiRe's

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