Journal des Mines (1797-98, volume 7) [Image 138]

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MIN E S

les travaux de cettë: rnine.,, qui a été abandonnte

vers l'an 1779, du tempS. de Broëlmann. D'après les nouveaux renseigneinens obtenus cette année, ce filon contient du cuivre et beaucoup de fer spathique, dans une gangue mêlée de calcaire, de spath fluor et de quartz. Il court à-

peu-près sur deux heures, c'est-à-dire au sud-ouest, et incline de 6o degrés; à l'est. Les travaux faits sur .ce filon ..peuvent être éloignés de 330 mètres -du. percement Saint -Philippe , dont nous parlerons plus loin, et lui être supérieurs d'environ-44i mètres. Il para/à que la petite quantité de cuivre et l'abondance de fer carbonaté qu'il fournissait, ont

été une des principales raisons de son abandon. Cependant le C. Grandidier , qui a dirigé ces mines au compte du---,,Q.:Çn Valentindis , assure que c'est plus encore l'abondance des 'aux qui en fut la cause: ce qui 'donne de là vraisemblance à cette assertion , c'est le percement de Saint- Philippe

que l'on'a exécuté en grande partïe:' II n'est pas probable, en effet, igue l'on se Ait' porté.- à une

aussi grande dépensé, si le filon pour lequel il est destiné ne présentait pas d'espérance. Mine de plomb, argent et cuivre de Saint-Urbain. S. LV. ELLE était exploitée à forfait en 1743, du temps de d'Hérouville. Voici ce qu'il en dit (1) Elle est de plomb ; on y entre par une galerie DD

,D)

pratiquée au midi, de 5-- à 6 toises (ro à ir mètres). La découverte de cette mine est de

1734. ou 173 5 ; son filon , qui parut d'abord à la ;superficie de la terre, est maintenant de 2 ) Anci-éns minéralogistes , tome H, page

DE GIROMAGNY.

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e, pouces (3 à 4 décimètres) d'épaisseur en des

» endroits, et de 6 pouces (2 décimètres ) dans d'a u tres ; et sa longueur, de 5 toises (lo mètres) avec espérance de continuité ». Suivant Gensanne , cette mine est assez abondante; lés filons ne donnent que par bouillons. Les

travaux ont été abandonnés en 1744.

CETTE mine a eu deux époques d'exploitaticin et deux ouvrages difiérens connus sous les

bonis de haut et bas Saint-Urbain, ou petit et grand

  • Stiiiit2 Urbain,

IL paraît que ;Io ,travaux antérieurs à 1744Ï

comprennent cetiX du bas Saint-Urbairi ; on nous

a dit qu'ils consistaient en une galerie de 116

mètres ,.-dirigée sur le filon vers cinq heures, et en plusieurs puits de:tout au plus 8 mores de profondeur , où il n'y .a jamais eu d'échelles. Les lialdes sont peu considérables : on prétend que le Mo,' a. ,est bien encaissé ;. que la gangue qui le cornpose a 8 décimètres' de puissance; que le minéral n'est:p.as perdu; que dans un mois quatre ouvriers extrayaient 98 myriagrammes de minéral prêt à fondre. Albain rapporte que le petit Saint-Urbain a été abandonné; ne payant pas les frais ; que le filon n% quer .3, millimètres de chaque côté de la gangue, qui est très-dure. S. L VII. LE haut Saint-Urbain est environ mères plus élevé que le précédent, à 4o ou 5 o mètre à l'ouest, et àllà même hauteur que les tra-

vaux:faits Sur le filon Saint-Philippe. .Les ouvrages du bas Saint-Urbain consistent en une galerie de 5 5 mètres et un puits de 1 3 mètres. Le minéra.i n'est point perdu ; mais la galerie est difficile à entretenir. prétend encore que