Journal des Mines (1797-98, volume 7) [Image 118]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

MINES

DE GIROMAGNY,

Le septième puits est de 30 mètres 5 décim.

8 lots ; 8 6 quintaux de mine d'argent, cuivre et plomb , tenant en argent 4. lots, en cuivre 1 2 lots ( ce sont probablement 12 livres par 33 quintal ) ; plus 30 quintaux de divers minerais, 33 contenant 3 lots , qui sont provenus des pierres de cette même mine , que l'on a fait piler et laver pour les bocards ( I ) Dans la Reconnaissance des mines de l'année 174.2 , on dit que c. la mine de Saint-Pierre est naturellement riche vers le midi ; qu'on peut y employer plus de 30 mineurs coupant mine». Quoi qu'il en soit , Gensanne s'exprime ainsi cc Il y a quantité de galeries fort longues en avant _>> et en arrière, sur la direction du filon : c'est au neuvième puisard, appelé la haute coche, que le filon est un peu passab1e ; il y a environ z à

on ne dit point sa position par rapport au supérieur;

I paraît cependant qu'il en est très-peu éloigné. Une galerie de 68 mètres, vers le nord, conduit à des ouvrages où le filon a 1 2 à 5 centimètres d'épaisseur de mined'argent, cuivre et plomb. 1

On n'indique point la position du huitième puits ; il y a licu de croire qu'il est près du septième : ce puits a 32 mètres 4 déc. de profondeur. Au-dessous est le neuvième de même hauteur : à la partie inférieure est une-galerie de 78 mètres, vers l'est-nord-est , qui conduit à un filon de s 2 à I 5 centimètres , où sont employés neuf mineurs.

Rien n'indique encore si le dixième puits de 28 mètres 2 déc. est au-dessous du neuvième , ou s'il est à l'extrémité septentrionale de la galerie ; cette dernière supposition paraît cependant. la plus plausible. Le onzième puits , placé au-dessous du dizième a 39 mètres : enfin, le douzième n'en a que

r,

19 ; on y trouve un filon de 12 centimètres d'épaisseur,, sur 58 décimètres de longueur. S. VI. IL résulte de cette description, que l'on peut lire dans le mémoire d'Hérouville (Anciens minéralogistes, pages 723 et 729 ) , et dans. la Reconnaissance des mines de Giromagny pour l'année 1742 , qui nous a été communiquée , et cil l'on retrouve les mêmes détails , que la mine de Saint-Pierre est profonde , au-dessous de la galerie inférieure d'écoulement près la rivière de 4,18 mètres. En estimant l'inclinaison du filon de 6cpa avec l'horizon , la profondeur verticale srait de 3 5 9 mètres à-peu-près. D'Hérouville rapporte que cc pendant le mois de » mars ir 74 s , on tira de cette mine 14 quintatlx de mine d'argent , cuivre et plomb , tenant » lots 3.3

225

D>

.33

D>

3 pouces ( 54. à So millimètres) de mine pure par

bouillons ; dans la profondeur il diminue considérablement, au point que tout au fond du travail, la mine n'a pas un demi-pouce ( i 8 milli>3 mètres ), et quelquefois moins. Ce travail est maintenant comblé d'eau , et je n'estime pas >3 qu'il fût prudent de le rétablir , à cause de la quantité d'ouvriers qu'il faut pour en retirer les décombres et le minerai, joint à la dépense con>3 sidérable qu'occasionne la machine nécessaire pour le tenir à sec ». S. VII. Nous pensons bien, comme Gensanne que ce serait la plus grande folie de vouloir relever

D>

>3

>D

les anciens travaux de Saint-Pierre ; mais il ne nous

paraît pas qu'ils doivent être encore condamnés à un abandon total. En effet, en lisant la description que nous avons rapportée, on voit que l'extraction (i) Anciens minéralogistes, page 729.

Journ, aes Mines, :Prim, an VI.