Journal des Mines (1796-97, volume 6) [Image 160]

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( 8ii ( 81-o des petites lames dont elle est l'assemblage , on observe que les bords de cette lame ont un aspect plus terne que ses grandes faces, comme dans la chaux sulfatée., Elle se rapproche encore de celle - ci par sa calcination ; mais elle en diffère sensiblement

par sa pesanteur spécifique

, que j'ai trouvée de 2,8787 , résultat un peu plus fort que celui du C." Fleuriau, qui est 2,8685 , mais inférieur à celui de Volta, qui était de 2,88, ainsi que nous l'a dit le C. Fleuriau,

Or, .1a: pesanteur spécifique de la chaux sulfatée

de Lagny,, qui est la plus forte qu'ait obtenue le C.c' Brisson, abstraction faite des morceaux cristallisés régulièrement , n'est que de 2,31o8 , et celle du quartz le plus pur n'est que de 2,65 30. En partant de ces données, j'ai cherché d'abord quelle aurait dû être la pesanteur spécifique du mélange de ces deux substances , en supposant qu'il n'y eût aucune contraction ni dilatation de volume,

et j'ai trouvé 2,3348 , quantité bien inférieure à la pesanteur spécifique observée, qui était, comme

nous l'avons dit, de 2,8787 (1). J'ai fait une seconde recherche pour comparer le volume du gypse, considéré séparément, avec celui des deux substances réunies ; et j'ai trouvé que le premier était au second dans le rapport de 662 101 à 577700 : d'où il suit que non-seulement la présence du quartz n'avait point augmenté le volume du gypse, mais que celui-ci s'était contracté d'environ un huitième (2). (1) Si l'on applique ici la formule CO '1±-f) que nous of avons donnée dans le n,° XXX du Journal des mines. p. 470 ,pn fera c 2,3 re8 , o =. 2,6530 , d= 2, f23. (a) Soit V le volume du gypse considéré séparément, L. celui

)

-

On avait déjà observé que dans l'alliage de certaines substances métalliques , par exemple de l'or et de l'argent, il se faisait une sorte de pénétration, en sorte que la pesanteur spécifique des deux métaux alliés était plus grande que la somme des pesanteurs spécifiques des mêmes métaux pris séparément ; mais la pierre de Vulpin° présente un

résultat unique jusqu'ici , et très-remarquable en ce que, dans la réunion des deux substances qui la composent , les molécules gypseuses, malgré l'interpoSition de celles du quartz , se sont rapprochées plus intimement qu'elles ne l'auraient fait dans le cas où elles n'eussent, ét4 sollicitées- que par leur propre affinité. du mélange des deux substances, d'après la pesanteur spécifi que observée, et P'cette même pesanteur spécifique , on aura

V:

que ci-dessus.

c(d

f),c,d,f étant les mêmes quantités