Journal des Mines (1796-97, volume 6) [Image 117]

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( 722 ) à tailler les écailles: elle paraît exiger plus d'habileté pour être maniée, et des réparations plus fréquentes ; 4.0 En un ciseau en forme de fermoir , semblable

à celui décrit par le citoyen, polomieu, fig. 4. IL sert de même à soutenir les écailles pour pouvoir les tailler avec le marteau à une pointe. Ce ciseau est implanté à l'extrémité d'un bloc de bois placé en face et soutenu à la hauteur de l'ouvrier , qui travaille assis. Le bloc est creusé dans le milieu pour recevoir les pierres que le caillouteur y jette lorsqu'elles ont reçu la taille. La pesanteur spécifique du silex pyromaque de Cerilly, cassé depuis quelque temps, est de 2,5942; sa couleur est brune. Les pierres à fusil provenues de ce silex , sont achetées ordinairement par des marchands de Troyes, qui n'est qu'a environ six myriamètreS 'de Cerilly. Au commencement

de la guerre actuelle, cette commune en a fait passer six cents milliers à Paris pour le service des armées.

Il résulte des mémoires ci- dessus , que l'on connaît en fabriques-de pierres à fusil sur le territoire de la République DÉPARTEM.s

.............., Une grande

CANTONS.

COMMUNES. J

(Menues . I.,oir-et-Cher. Saint-Aignan.),Noyers

fabrique...

.1

( Couffy

Lye Villentrois Rochernaure. Maysse. Cerilly Cerisiers. Une petite .. Yonne Une petite.. Scinc-et-Oise. La Rocheguyon, La Rocheguyon. Bougival. . . . Tentatives... Seine-et-Oise. Marly

(L'Indre Une petite. . Ardèche. .

COULEURS.

reggYMIOMIOXIMIIIIORIMM 1

blonde. brune. blonde. brune. brune. brune.

(

723 ) 1,11,I.

CONSIDÉRATIONS SUR les avantages que le Gouvernement français pourrait assurer au commerce et aux diverses parties du service public ,par l'exploitation de quelques mines dont la République est en possession tant dans les pays conquis et réunis, que dans son ancien territoire.

LES

nombreuses victoires de nos armées ont porté les limites du territoire de la République jusqu'aux barrières naturelles que des chaînes de montagnes et de grands fleuves semblaient avoir assignées à l'empire français. Au nombre des richessts territoriales dont ces conquêtes ont accru nos ressources, il en est de bien précieuses pour le commerce, et d'une nature jusqu'alors trop peu

considérée en France ; ce sont des minéraux et des métaux de diverses espèces. Les mines de ces contrées fournissaient en

grande partie à nos manufactures, les matières premières sur lesquelles l'industrie française s'exerce. Aussi les gouvernemens étrangers portaient-ils une attention particulière sur l'exploitation de ces mines ;

ils en avaient senti l'importance, par la dépendance où ils nous tenaient à cet égard , par les bénéfices directs qu'ils retiraient de ces exploitations , et par l'activité vivifiante qu'elles entretenaient dans ces contrées. Les plus intéressantes de ces mines étaient sous la surveillance immédiate de ces gouvernemens, qui avaient bien reconnu qu'il

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