Journal des Mines (1796-97, volume 5) [Image 24]

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le même pied que ceux des mines de Landsberg mais , comme plusieurs travaux au Stahlberg sont très-profonds , qu'il y en a où l'air est mal-sain et -où. il ne circule pas. assez pour que les ouvriers puissent y rester long-temps sans danger pour leur santé, on a fixé la journée de travail , pour ces endroits , à huit heures.

Les six mines combinées de Stahlberg, avant r,cornbiné que leur exploitation ait été troublée par la guerre, par année commune , environ Stahib.rg. 'produisaient 22923 livres de mercure. Produit an-

sa tac! des mi-

La recette totale- était de

Et la dépense, de.

. . .

6S 514.91.

Elles donnaient, par conséquent, un bénéfice annuel de 353 2 2* Droits du souverain.,

Les droits du souverain provenant du bénéfice d'une action franche .sur trente-deux , dans lesquelles toute l'entreprise est divisée ; de celui d'une action 7 huitièmes qu'il possédait comme particulier ; du droit de premier achat (1 ) , dé 3 florins pour too livres de mercure; du dixième de tout le produit , qui est réduit au quinzième quand l'exploitation ne donne pas .de bénéfice ces droits se montaient annuellement à environ 12654 livres. t ) Le droit de premier achat ne se paie plus, parce que la République , qui s'est mise en possession des droits du cidevant prince, demande exclusivement le produit de ces mines pour elle-même,

Depuis un an, ces mines n'ont point donné de bénéfice, parce qu'il a fallu augmenter d'un tiers Causes pour la paye 'des ouvriers, à cause de la cherté exces- ps donné sive des denrées de premièremécessité : d'ailleurs, bénéfice detous les matériaux indispensables aux travaux ont rui, un an, au moins doublé de prix ; et en outre, la perte résultant de l'échange des assignats avec lesquels le gouvernement paie le mercure , contre du numéraire indispensable pour le paiement des ouvriers et l'acquisition des matériaux , a considérablement diminué la recette, de sorte qu'elle suffit à peine à couvrir les dépenses. Cependant, les gîtes de minéral étant aussi riches dans ce moment

qu'ils l'étaient auparavant, il est certain que lorsque la tranquillité publique aura reparu dans 'ces contrées, les mines rendront le même bénéfice qu'elles rendaient auparavant , et il n'est pas à craindre que les filons et veines soient sitôt épuisés. D'après les ordonnances pour les du duché de Deux - Ponts , publiées le mines 15 juillet 5 90, l'étendue d'une concession appelée fundgrub,

sur un filon incliné', doit être de 140 toises et quelque chose de plus en longueur, de 7 toises au toit du filon , et d'autant au mur ; mais s'il s'agit d'une couche qui n'a point ou très - peu d'inclinaison , ou d'une mine en masse ( stockwerc.4' en allemand )

,

la concession dite fimdgrub

est un carré dont le côté

a

a 5 g. toises. Actuelle-

ment on s'écarte souvent de cette règle ; les concessions sont plus étendues , cependant pas assez pour empêcher d'autres sociétés de se placer/dans les montagnes où il y a des recherches à faire les nouveaux concessionnaires joignent communément leur concession d'un côté contre celles

Ordonnances des mines, gui fixent l'éten-

dne ,des con. cessiuns.