Journal des Mines (1795-96, volume 4) [Image 187]

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qui n'atteint pas sa limite. Voici le signe repré2 sentatif de cette forme :D eE PB b. Les quan2

2. 0

1

/0

Lités E ,h , font connaître, l'une, que les angles

opposés à e ne subissent aucun décroissement ;

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)

touiours ta figure 16 pour représenter l'a forme ptimitive , on exprimera ainsi la variété dont il

s'agit, A aI A a. 1.0

3 9. Je me suis étendu sur l'exposition des prin-

1-14fes pour

l'autre, que les arêtes opposées à B restent pareillement intactes.

cipes de la méthode , pour ne rien laisser à désirer, laurse imijes s'il était possible , de ce qui pouvait aider à en gnes.

Si ces arêtes subissaient une loi différente qui , le signe deviendrait D eEPB b. D'après cela , on est censé être

bien concevoir l'artifice , et mettre un observateur à portée de représenter sur-le-champ un cristal secon-

et lieu par deux rangées 2

2

convenu que les décroissemens représentés par une lettre majuscule , ne renfermeraient implicitement de décroissemens semblables analogues à la petite lettre de même nom , ou réciproquement , que quand la seconde lettre n'entrerait pas dans l'expression du signe avec un chiffre différent , ou n'y

porterait pas le même chiffre accompagné d'un zéro. Dans le premier cas , chacune des deux lettres exprime un décroissement qui est particulier aux arêtes ou aux angles qu'elle indique ; dans

le second, celle qui est affectée d'un zéro , fait connaître que l'angle ou l'arête qu'elle désigne ne subit aucun décroissement. 3 8. Citons encore la variété de sulfure de zinc, qui présente le dodécaèdre à plans rhombes, dont quatre angles solides, composés de trois pians, sont remplacés par des facettes triangulaires , situées comme les faces d'un tétraèdre , tandis que les angles opposés restent intacts ( t ). En adoptant

daiye d'une forme donnée. Mais si quelqu'un sa bornait à la simple intelligence des signes qu'emploie la méthode, et ne demandait qu'à savoir les lire , sans prétendre à l'art de les écrire, il ne lui faudrait que quelques règles simples et faciles à saisir, que nous allons exposer ici succinctement. Elles formeront comme le résumé de tous les détails qui précèdent,

Toute voyelle employée dans le signe d'un cristal, désigne l'angle solide marqué de la même voyelle sur la figure qui représente le noyau ; et toute consonne indique l'arête qui porte cette consonne-, ou la face dont elle occupe le milieu sur la figure du noyau. j..° Chaque voyelle et chaque consonne sont accompagnées d'un ou de plusieurs chiffres dont les valeurs, ainsi que les positions , indiquent les lois des décroissemens que subissent les angles ou les bords correspondans. Il faut excepter les trois

consonnes P, M, T, dont chacune, lorsqu'elle fait partie du signe d'un cristal, indique que ce cristal a des faces parallèles à celle qui porte cette

) Cette variété est encore modifiée par d'autres facettes; dont nous faisons ici l'abstraction pour plus grande simplicité. (

toujours

même lettre. .IGurnal des Mines, Thermidor, an IV

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