Journal des Mines (1795-96, volume 4) [Image 129]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

( 76 j

(

aux environs du fort Bourbon , dé la ville de Saint-Pierre , et dans les ravines qui entourent les collines volcaniques et coniques appellées Pitons , j.e n'y ai trouvé le

d'hématite cellulaire , dont l'épaisseur varie depuis un pied jusqu'à cinq à six. C'est sur cette hématite

que l'on trouve le plus fréquemment le sable ferruobineux

(

t L-

sable attirable qu'en très-petite quantité.' On en voit aussi peu et aussi rarement, soit dans les volcans en activité de Sainte - Lucie , de la Dominique , et dans les environs du volcan éteint .de l'île de Saint-Eustache. proprement t Gasj-eroupe; C'est à l'île de la Guadeloupe t,pnrroe le ), que le sable attirable dite ( beau et le plus abondant; ,il est semblable à celui

Toute la surface du sol -des environs de la ville, à fa distance de quelques lieues , paraît composée d'argile ferrugineuse et volcanisée. Ces matières ne

peuvent y avoir été amenées par les eaux que de très-loin ; car l'intérieur du continent , dans une profondeur de plusieurs lieues , ne m'a présenté aucuns cratères ni matière volcanique : celles-ci ne peuvent donc étre attribuées qu'aux volcans qui semblent avoir existé dans l'Archipel des îles du Diable ou du Salut, à quatre lieues au nord de Cayenne. les du Safut. En effet, dans Filet qu'on appelle 27e du Sud, dont le sol granitique , de la préme nature que celui de Cayenne , paraît avoir été bouleversé par des éruptions volcaniques, il existe un petit cratère de la plus curieuse conservation , et dont l'orle est encore couvert de couches de laves ferrugineuses , qui me fourniront des observations intéressantes dans le mémoire que je me propose de donner sur les volcans de l'Amérique que j'ai été à:portée d'observer. Les environs de ce cratère ei les différentes anses de' cet îlet , contiennent une très-petite quantité de sable attirable. La MartiniQuoique 'l'île de la Martinique soit infiniment que , Sainte.

qui existe soit aux environs de Naples et à l'île d'Elbe , soit près de Saint-Brieux , ainsi que j'ai été à portée de l'observer moi-même. On aperçoit sur-tout le sable ferrugineux dans

toutes les ravines, du côté de la montagne dé la Soufrière , vers la Cabesterre ou terre de l'Est ;citii est le plus beau et le plus riche quartier 'de toute la colonie.' Le sol de la Cabesterre est presque totalement

composé de débris volcaniques , et forme une plaine hOrizontale coupée par qiielqiies ruiSséalk'; tt dont l'escarpement à pic , chi côté de la mer ; est

de 80 à too pieds d'élévation. Tout Je terrain de la Cabésterre 'est brillanté par une grande quantité de sable ferrugineux, de même' que les ravinés de la Soufrière ; litais c'est dans les

,

Locie, la Do_ riche en produits volcaniques de presque toutes les espèces , sur-tout dans l'île à Ramier, à l'entrée

n'inique Euàtadie.

(1 ); J'avais proposé , en 1785,, l'établissement de quelques forges et fonderies dans la colonie de Cayenne, mais elles devaient

être alimentées par un minéral plus abondant , plus riche, et d'une exploitation plus facile que le sable ferrugineux.

)

de la baie du fort Royat

(ï ) On sait que la colonie de la Guadeloupe est composée de deux îles séparées par un canal très-étroit , dont celle que l'on appelle la Grande-Terre n'est qu'un amas de madrépores, et dont l'autre que l'on appelle bien improprement la BasseTerre , du nom de sa principale ville , est une massé granitique et volcanisée , qui forme un ;des points les plus élevés de-toute, les Antilles du-Vente