Journal des Mines (1795-96, volume 3) [Image 177]

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profondeur ; quelquefois ils sont coupés par d'autres

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filons ou par des fentes , et disparaissent; d'autres fois , malgré cette interruption , leur puissance se -Maintient et même s'accroît ; mais la partie noble du filon ( dia fallen ) s'appauvrit néanmoins , et Souvent même à tel point qu'elle ne mérite plus d'être exploitée, Cependant. les mines dites de la Cou-

tonne, anciennes et nouvelles , font une exception' elles S e sont montrées jusqu'ici également riches, tant dans leur étendue que dans la profondeur; leurs filons tiennent en général, à l'exception des endroits où ils sont étranglés, 4. à 5 onces d'or par brasse cube ( cubik famn ). Les travaux de la mine

d'Adolphe - Frédéric ont été poussés jusqu'à. brasses de profondeur, et l'on y a retrouvé la continuation du même filon qu'on avait perdu dans --la.nouVelle.mine de la Couronne. Aujourd'hui on n'y saurait travailler que par un temps très-clair;

,

Tlines

Norwége,

)

eépaisseur. On donne, dans ces mines , le nom oie bandes aux bancs qui ne contiennent pas sensiblement de fet ; mais lorsqu'ils contiennent une certaine proportion de ce métal, on les appelle alors fallarter. Ces bancs s'inclinent -tous vers l'est ; mais à .( degrés dans la mine cette inclinaison est de supérieure, et de 26 à 32 dans la mine inférieure.

Chaque bande en générai est par tout de 'même

nature, à moins qu'elle ne soit coupée par des fentes remplies de substances étrangères. On re-

garde comme pauvres celles qui ne contiennent que du mica mêlé de grenats, de terre calcaire ou de quartz : on a meilleure opinion de celles qui .sont formées de quartz d'un gris blanc, en paillettes

très-fines, mêlé de mica fin, noirâtre, et d'un peu de substance calcaire, ou de pétrosilex rouge un

peu calcaire; mais. on doit réserver le nom de bandes riches pour celles qui renferment ou du

car ni chandelles , ni mèches souffrées ne peuvent y

quartz blanc en paillettes fines , mêlé de mica noi-

brider.Après le fer, l'or est le métal le plus généralement répandu sur, le globe ; mais on ne le trouve ordinairement qu'en atômes presque invisibles ; il est même tellement disséminé dans le Minerai le plus riche, qu'en générai l'exploitation de ce métal donne peu de bénéfice. Il est rare de le trouver en niasses- assez considérables pour que leur poids s'élève jusqu'à une once. Les mines d'argent de Kungsberg sont distinguées, d'après la hauteur du terrain où elles sont

râtre , fin ,

situées , en mine supérieure et mine inférieure. Dans ces deux arrondissemens , la roche est également formée de bancs verticaux et parallèles , qui s'étendent du nord au sud; mais il règne entre le premier canton et le second un banc transversal d'un quartz

blanc à grain fin, marqué de raies de mica fin d'un ,brun noirMre. Ce banc a près d'un quart de mille

et d'un peu de calcaire, ou du quartz et du, mica disposés par bancs alternatifs ( t ). La puissance de ces bancs varie depuis un pouce jusqu'à 3 toises ( lakter ; ils ne suivent pas toujours une direction constante , mais ils se contournent souvent; et quelquefois deux de ces bancs ,'en se réunissant, font disparaître un banc intermédiaire. Les bancs ferrugineux, nominés _fallarter, , ont souvent , dans la mine supérieure , jusqu'à 3o pieds

de puissance ; mais ils n'en ont guère plus de i 6 dans la mine inférieure. Ces bancs sont coupés (j ) Ces bancs ne contiennent pas eux-mêmes de minerai; tan leur donne seulement les noms de pauvres et de riches, parce qu'on

observé que les litons qui les traversent contiennent plus d'argent lorsqu'ils coupent quelques-uns de ces bancs, que lorsqu'ils cn coupent d'autres d'une nature différ=e. (Note du re'dâcteur,i,

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