Journal des Mines (1795-96, volume 3) [Image 133]

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régnans du. sud-ouest, .pour-traverser Tembouchure de la Somme et aller exhausser les dunes-- de Saint-

Quentin ils sont enlevé: comme des nuages de poussière , et ne font qu'en plusieurs fois ce trajet, qui est de plus de oco toises.

inévitables

)). Dans cette traversée, leur mouvement projectile les fait tomber dans la baie ; une partie tend à combler les passes, qui, par-là , varient sans Cesse , et

citoyen Lambiardiç dans tous les détails des moyens

qu'il propose pour prévenir ces malheurs ; nous dirons seulement que ces moyens se réduisent à

rendez - vous-. 1:)-ù.--.-ces 4ables attendent lès vents,

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maritime , une irruption de la mer , soit dans le Marquenterre , soit dans les bas champs de La' richères et de Cayeux , en seraient les suites

l'autre partie relève les bancs et les exhausse au, dessus :du niveau des hautes mers de morte-eau. C'est du sommet de ces bancs , et pendant les mortes-eaux, que les vents du sud-ouest les enlèvent encore pour leur faire achever le trajet. On ne sera point surpris': de- ces effets lorsqu'on saura que la "quantité de sable que les vents et les courans transportent ainsi dans la baie de Somme s'élève à plus de dix mille toises cubes par an. D) Je pense avoir indiqué les çhangemens.qui pour-

ront et doivent même survenir dans l'embouchure de la Somme, et avoir suffisamment développé les causes qui tendent à les produire : elles sont dans la nature :dont l'action silencieuse et toujours constante , ne marque souvent ses effets que par des traces _si- ,légères qu'elles sont à peine -aperçues des observateurs les -plus attentifs. Les: hommes Tassent , la tradition des faits légers s'oublie ; mais fa nature est toujours vivante : infatigable dans ses travaux, elle ne les suspend jamais. » Que l'observation du passé nous serve donc à

No us regrettons de ne pouvoir suivre le

trois principaux .° L'établissement d'un port peu spacieux entre le perroir et le fiable d'Ault ; 2.° La construction d'un canai qui commencerait à ce port, et qui , laissant sur la droite Hautebut et Lanchères , aboutirait au cap Cornu, contournerait Saint-Valery et la Ferré, et se joindrait au canal entrepris entre Saint-Valery et Abbe.

ville. A l'embouchure de ce canai, dans le port projeté, On établirait deux écluses qui, au moyen de portes- d'èle et de flot , serviraient à retenir les eaux du canal dans un niveau. constant , et à en fermer l'entrée aux vives eaux. extraordinaires

3." La formation d'un nouveau lit pour la

Somme , depuis Abbeville jusqu'à la mer. Ce lit

devrait être , autant qu'il serait possible, parallèle au canal de navigation ; il viendrait verser ses eaux dans le port projeté, près le bourg d'Ault, en traversant une écluse à portes d'ébe et de flot', qui empêcherait la marée montante d'entrer d'ans la

prévoir l'avenir, à le prévenir même, s'il est possible, pour détourner ou modifier les événemens fâcheux

qui nous menacent. Celui d'un changement dans fembotic hure de la Somme serait réellement funeste à ce département. Une sus,pension dans le commerce

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