Journal des Mines (1794-95, volume 2) [Image 48]

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déposés par couches très - régulières , des.

Schistes par lits bien parallèles alternons avec les grès , des veines d'argile noires , mêlées de géodes ferrugineuses. En examinant ensuite

leur liaison , leur correspondance avec les

roches différentes les plus voisines, on trouve

que les bancs dont nous venons de parler

sont appuyés sur des 'roches calcaires ou pri-

mitives , où il existe des substances méta.ligues , comme à Surtainville , Pierreville et les Pieux. Du côte opposé,, au-delà de Bri-

quebec

,

ils sont'recouverts par des minérais

ide fer; phis loin, vers Vatogne , ils disparoissent

entièreinent sous la pierre calcaire.

Toutes les personnes qui ont visité avec

sein lés inineS-de houille , ajoutent les citoyens

Duhamel, savent 'que ces phénomènes les accompagnentordinaire.ment. Nul] epart , à m oins de trouver à la surface ce combustible en nature on ne rencontrera d'indices plus précis.'

paroit que le citoyen Schreiber en a jugé

de même. Cependant aucune recherche n'a encore été faite dans cette/forêt , tandis qu'on en a ha-

sardé un si grand nombre dans d'autres par,

tics du départeinent , qui promettent beauconp m'oins. A la vérité , le transport de la houille éptouvero'it quelques inconveniens par la difficulté des chemins ; niais cet obstacle ne doit pas.arrêter, et comme disent très bien les au.

tenrs du mémoire, avec de l'argent , on peut faire des grandes routés; avec de l'argent, on ne peut pas faire une once de charbon. D'ail-

( i5 ) leurs la mer , prise au Cap Rosel , n'est qu'a trois petites lieues ; il seroit possible encore' de profiter, pour le transport de la houille, de la rivière de la Douve, qui sépare les coni-: mumes de. Magueville, e de Nehou , d'avec celle de 'Briquebe,c. Déjà des bateaux chargés de Tangue, ( fucus ) , remontent cette rivière jusqu'à Saint - Sauveur , qui n'est éloigné de la forêt de Briquebee que de Cinq à six mille toises. La triuncipalité de Briquebec observe que si l'On issoit des moyens de complu:. nicatiort par eau , entre lepr commune et, la: mer, il en réàilteroit de grands avantive;es pour' l'agriculture dé tout le canton , puisqu'il recevroit avec facilité les deux genres d'engrais les plus estinnés 'dans le, pays,;la tangue; qu'on rainasse sur la cote, au dessus de Carerin'm °àet la Chatix'qu'on pn:lAreroit à treavoit de un prix très modique , yen yBriquebee' la houille. Le citoyen LemassOn rend com e , dans nn A Si. Mc.rtin mémoire que nous ayons, sous les veux, des d'Andouville. recherches Till a faites dans la commune de Saint-Martin d'Andouville , peu distante de. Valogne. Le terrain de cette commune est fort

inégal; contenant une immense quantité de cailloux roulés et de pierres calcaires, quelques couches d'un mauvais granit rougeâtre , et enfin une veine on couche assez considérable de Matières noirfitres , analogues à là vase qui Se dépose à l'entrée des ports de mer, et qui doit sen origine au détritus des matières végétales et animales , entraînées par les eaux., Cette