Journal des Mines (1794-95, volume 2) [Image 8]

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fourneau ; on- laisse dans la ifoirte à chaque

ôté du fourneau et au-dessus des cornues

supérieures, des ouvreaux de trois pouces en quarré que l'on ouvre et ferme à volonté pour diriger le degré de la chaleur suivant les besoins. Les charbons nécessaires à l'entretien du. feu se jettent: à l'aide d'une pelle, d'une extrémité à Vautre de la grillé,: par une porte fort étroite et peu levée. ( Ces fourneaux qui portent le nom de galères

sont représentés dans différens ouvrages, entr autres dans le voyage de Canai : nous avons cru par cette. raison devoir nous dispenser de faire graver les dessins envoyés par le citoyen Schreiber ). Lorsqu'on -a du :minerai assez riche pour Procédé pour dis: txtrairGieme pouvoir le traiter. avec avantage parquantillation , on le méle avec une certain cm:c. tité de chaux vive tombée en poudre: Cette 'quantité: est en proportion avec la -.iichesse du minerai ; car plus il est riche , plus il faut de chaux, et moins il contient de cinabre, :moins exige de

chaux :pour son traitement.

Celui que l'on traite actuellement à la mine de Drey-Knigs-mig rend au quintal, suivant Je calcul- et les expériences faites sous mes yeux, une livre sept onces trois gros de mer-

cure et l'on y ajoute environ un treizième de son poids- de chaux vive' si le Minerai étoit plus riche, on augmenteroit en proportion la quantité de chaux.

Le mélange ainsi préparé, on en introduit environ 44 livres dans' Chaque connue, à laquelle on -.adapte un récipient dg terre d'un

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pied de hauteur et de huit pouces de dia: mètre rempli d'eau au tiers Après avoir luté imparfaitement les jointures de ces deux vaisseaux, on

commence à Chauffer doucement le fourneau. Quand les provenant del'humidité contenue dansvapeurs le minerai sont pas-: sées , on lutte plus exactement les Jointures, et l'on veille à ce qu'aucune gerçure ne se Lorme --dans le lut pour que le mercure ne puisse s'échapper ; ensuite on augmente lé feu, par degrés, pour pousser l'opération à sa Après environ six heures de temps, on ôte un des récipients du côté où l'on que le feu a été le moins vif, poursoupçonne à sa place un autre dont l'intérieur en .mettre a été bien nettoyé ; on continue le feu encore une demie- heure en l'augmentant toujours ce -temps expiré, si on n'apperçoit Point de mercure dans ce nouveau récipient est finie. Alors on ô:e tous les , l'opération autres récipients, que l'on vuide dans un plat de terre, posé sur une planche qui est fixée sur un cuvier presque plein d'eau. Le mercure étant noirci suie grasse, on le nettoye par une espèce de la chaux vive qui s'empare par le moyen de de la Suie, et. peutetre aussi de Foxide sulfuré noir qui s'est formé, dans l'opération, de sorte que la surface du mercure est nette et claire. On pese ce niétal , et l'on l'enferme sur le champ, après en avoir noté le poids sur une table noire fixée contre le mur du laboratoire, et avoir transcrit ce produit sur un registre ouvert à cet effet. Aussitôt que cette besogne, qui dure à peine