Journal des Mines (1794-95, volume 1) [Image 296]

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tance se gonfle au feu avec un éclat phosz phorique comme le borax , et se convertifert une scorie spongieuse d'un blanc éclatant. Elle perd cette propriété, mais sans diminuer de poids, lorsqu'elle a été rougie au feu dans reun creuset fermé. Le professeur Severgin nouvelle garde cette subtance comme une espèce de zéolithe. Page 182. "X V L

Ilermbstcedt communique le fait suivant ..Kunde , pharmacien de Berlin, a trouvé que la partie de la résine nommée mastic qui n'est pas dissoluble dans l'esprit-de-vin se comporte en tout comme le Caoutchouc (résine élastique). Page 185.

X V I I. Jean Martinenghi, garde du cabinet de minéralogie, à Pavie, reproduit l'idée de la métallisation de la bary te. Il annonce qu'ayant somnis à un feu violent, dans un creuset de porcelaine bien fermé , parties égales de sul-

fate de baryte bien, pur et de verre de borax, avec moitié de Verre ou glace pulvérisée , un quart de colophane et autant de

poussière de chai-bon, il trouva dans le Creuset , après l'avoir brisé , un très-beau verre noir ; et dessous , un petit bouton métallique d'un poids égal au tiers ou à la moitié ,de ce-

lui du sulfate de baryte employé, et dont la pesanteur spécifique étoit à celle du plomb

87 ) comme un est à six. Ce métal est très-free': gile , se laisse entamer avec un et .attire fortement l'aiguille aimantée; il se discouteau' sout dans l'eau rega!e et dans l'acide vitrioligue , à l'aide de la chaleur. Ayant traité, de la meule manière, le sulfate de Chaux et le fluate de chaux, il n'a obtenu rien de métallique.

Ayant supprimé le charbon, il a obtenu un

très-beau verre transparent, couleur de chrisolite , sous lequel éteit un corps conique blanc

et très - lourd , qui se comportoit

,

à tous

égards, comme le sulfate de baryte. Page 195.

XVIII. Procéclépour obtenir-un 'vinaigre concentré aussi agréable et plus fort que celui qu'on obtient par l'action du froid. On met, dans lin matras, une livre d'acide

sulfurique étendu dans une égale quantité d'eau ; et lorsque le mélange est refroidi, on y ajoute, peu-à-peu , une- livre d'acétite de potasse bien sec ; on fait distiller ce mélange au bain de sable. Sans attendre que le résidu soit sec, on prend le vinaigre qui a

passé, on le rectifie avec moitié de son poids de poudre de charbon, et on y mêle le tiers ou le quart d'esprit de vinaigre bien pur. En employant l'acide sulfurique dans cette proportion, crn a l'avantage de former un sul-

fate de potasse avec excès d'acide, qui est très-dissoluble, tandis que le sulfate de potasse ordinaire ne l'est que très-difficiternent.

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