Journal des Mines (1794-95, volume 1) [Image 266]

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( 27 ) On t' 'présenté:trois projets

qu'il semble que celle-ci a disparu; 'niais Cil les.' enlevant, on la retrouve dans la mémé

Le premier est de faire un grand chemin qui conduise des bords du lac jusqu'à la mine. Pour qu'un chemin soit facile , il faut qu'il ait au plus quatre pouces de pente par toise. La mine est élevée de iSoo pieds, à compter même de la. partie la plus basse où

directiOn.

Depuis l'endroit le plus bas , où Ta veine ait .été 'reconnue , jusqu'à l'endroit le plus élevé oit l'on ait déjà'expleité ,on' estime -ya trois cents pieds de haute:Ur perpt,ncliéiÀ7 caire ; dé sorte qu'en est déjà assit-ré-dune:

masse de houille considérable ;

l'on ait trouvé de la houille

-

qu'on pouVoit regarder eette mine comme aussi bonne qu'ahondante.

Mais la difficulté- delt,expleiter est 'extrémé,

si l'on considère son:élévation au-dessus des: du cherriin lé phis: voisiu ; qu'aucun Chemin n'y conduet', et que

bords du lac d'A.nneCY.

le roc est partout très-escarpé.. Le ruisseau , qui est dans la gorge et qui traverse le filon , fait , à quelque 'distance de là, un saut dé près dé-trois centspieds puis l' eau roule de rocher .:en rocher, en for-

niant une cascade continuelle.

TOLIS les,travauX doifflit- tendre à trouver quelques moyens ,de transpo"rt faciles otir la houille, qu'on o'i retirera ; ifusepf a ri chemin,

ou au lac. 1

à quatre pouces

de 54.o° toises , oit de deux lieues trois quarts de poste. Les voitures ne pourroient faire

porte à croire que cette couché desc'end

beaucoup plus bas; les.mineurs soin eècliPèSi à percer des' .galeries,qui les mettront en état d'en bien connoitre l'étendue. Quant à la qualité de la, houille, le citoyen Ilassenfratz , qui en a fait l'essai sur le lieu Même , a reconnu qu'elle brûloit trèS-bien laissoit peu de cendre ,qu'elle Se gon.Mot l'oit un peu , mais très-peu ,

de pente par tôle, le chemin projetté seroit ,

dans les beaux jours de l'année , 'que detik voyages , et le 'reste de l'année un voyage et demi. Pour deseendre , on ne peut employer

qu'un seul cheval, les autres seroient inutiles. Une voiture 'à un cheval peut descendre un. millier. Une journée de travail d'un cheval ne procureroit donc qu'environ quinze quintaux par jour, déduction faite dès jours de repos nécessaires.

Lé second projet est de faire un couloir en planches de 3oo toises de longueur, placé peu de distance du bas de la mine, de jetter la houille par le couloir jusqu'à un premier repos, et dé faire un chemin qui la conduise de-là jusqu'à un canal qui communiqueroit a'vec le lac.

Enfin, un troisième projet est de faire le

couloir indiqué pour jette,r la mine , et d'en faire ensuite d'autres moins inclinés , qui se correspondroient , et dans lesquels on mettroit deux caisses ; l'une descendreit toute seule , étant remplie de bouille ; l'antre vide seroit 'remontée par le poids de la_pretniere. Oit fe-.,