Journal des Mines (1794-95, volume 1) [Image 228]

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par une fabrique dresclapes ou morceaux de buis ,.propres.a faire des peignes. Les' memeS ouvrier trouvent de l'occupation ; les uns refendent le buis:, les autres le mettent de lônguetir, et lé polissent,' et .c'est dans cet 'état qu'on. le livre aux fabricans de peignes. C'est aii4si que l'industrie française saura toujours multiplier Ses ressources , et suppléer par de nouvelles branches de travail à celles qui lui échappent.. A. G.

MÉMOIRE Pour servir à la description. minéralogique du département du .211Ont-Blanc.

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S'IL étoit besoin d'exemples pour prouver les avantages de la liberté , nous en trouverions un bien frappant dans cette partie des Alpes qui' règne au,nord et au sud, autour du lac de Genève. Tandis que la Suisse fleurit sous des loix douces et paternelles , la

Lettre dit citoyen Ilialherbe àeharles Coquebert , idéclacteur de ce Journal..

Savoie ne présent oit qu'une agriculture négli-

Pour ne rien laisser à désirer touchant l'apperçu que vous donnez,

n. 3 , page 6 , 'd'un de mes moyeu, de se procurer du sulfrue de soude par 'leplâtre, je vais voi;.s décrire mon procédé tel que ix

gée, un commerce languissant, des manufactures en petit nombre et sans activité (1).

rai exécuté pluldeurs fois'. dès_ i777. et .que je I as fait_ répéter - avec un égal succès , il a quelques. aimées, par le C. Clot, à Sceaux,

'Cependant le Savoisien est sobre , économe

dans ses fours à faïance, et par 1e C. Dartig,ues aux fours de la venerie nationale- de Muntzthal , district de .1.3itche. Prenez huit parties de plâtre cuit, ou sulfate de chaux; cinq parties d'argile ou

égale quantité de vieux _plâtre ; deux parties de charbon .pulverisé ; cinq 'parties de sel marin- dissous dans. suffisante d'eau faites .avec ces diverses matières une espèce de-pâte:quantité que vous aurez soin de bien malaxer pour la modeler ensuite en forme de briques que v0125 ferez cuire a.la manière ordinaire ;: 'mais plus que moins unies qu'on

les _aura refilées da four on. .les mettra dans de cuviers ou trempoin , avec ' gti.ffisante quantité d'eau ; au bout de quelques jours on fera évaporer la liqueur qui don-

(r) raimois

grands

nera par refroidissement de superbes cristaux de sulfate de sonde. Dans une fabrique en grand cd l'on doit nioir- des moulins ou des bocmn pour piler les matières dures , il seroit bon de briser ces briques avant de les mettre clai.s I es trernpoirs.

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lui faire admirer , fait dire Rousseau à l'amant de

du pays de Vaud, 0u1 la quantité: Julie , ces riches et charmantes des villes , l'innombrable foule du peuple , les coteaux verdoyans et parés de toutes parts-, forment un tableau revissant , ois la terre , partout cultivée et partout féconde , offre au laboureur , eu pâtre , au vigneron , le fruit assuré .de leurs peines , que ne dévore point l'avide publicain.; puis lui montrant le Chablais sur la côte opposée pays 'non moins:favorisé etc la nature et qui n'offre pourtant qu'un spectacle de misére , je lui faisois sensiblement distinguer les oifférens effets des 'deMt gouVerrieniens , pour la richesse , le nombre et le bonheur des bornasses C'est ainsi , luddisois-je , que la terre ouvre

son sein fertile et prodigue ses trésors 'aux heureux peuples qui la cultivent pour eux-mêmes. Elle semble sourire et s'animer au doux spectacle de la liberté ; elle aime à nourrir des hommes. Au contraire, les tristes Masures , la bruyère et les ronces qui couvrent urie terre à demi déserte , annoncent de loin qu'un 'mitre absent y domine , et qu'elle donne à regret, à des esclaves, quelques maigres ploduciiâns dont ils ne piofitent pas. Nouvelle Héloïse, r. III.)