Journal des Mines (1794-95, volume 1) [Image 224]

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( 58 ) YfiltS sont me.lés-à. l'argile , et rempliSsent les

intervalles que laissent entr'eux les morceaux de basalte. Ils s'nr trouvent à une moindre profondeur qu'à Méronitz , et ne sont pas de même accompagnés de mica et de talc. Leur exploitation est assez régulière , et les puits sont peu profonds. Les villages de Drsleowitz et de- Trzeblitz possèdent les mines les plus riches, et les grenats les plus beaux par leur Coulcur et leur diireté. Ce sont des femmes qui donnent au grenat les premières préparations: elles lavent d'abord l'argile , dont ils sont enveloppés , dans une

auge, où on introduit de l'eau courante. On

( 39 ) grenats par jour. Les plus groS sent taillée à facettes. On leur donne celte préparation en les usant sur un plat de .grès lin avec de l'émeeil. Un ouvrier en brillante ordinairene,ut 'trente dans une journée. Cet art, ancien. en Bohème, sur-tout à Carlsbad et à Turnau , est porté à sa plus grande perfection en Souabe, dans les deux villes forestières de Waldkirch et de Fribourg. La première a vingt huit moulins et cent quarante maitres occtipés à cette fabrication. Autrefois Augsbourg faisoit un grand commerce de grenats dits deyribourg (1). Le crystal de roche est aussi un cil:jet de

et on l'é:end sur une pelle plate que l'on tient obliqueinentn On y fait passer un .peu Le sable s'écoule ; les grenats se décèlent à la vue par leur couleur, et on les sépare avec soin. Ensuite on les passe à travers un crible, et on met ensemble ceux qui se trouvent de même grosseur. Suivant cette distinction, on les paie depuis 3 jusqu'à io florins la livre. L'art de tailler et de percee les grenats occupe un grand nombre d'ouvriers., Voici

commerce pour quelques endroits de l'Italie. On envoie à Milan celui. du Gothard , du Ploya , et des montagnes 'au sud- ouest de Bedrette. corail, qu'on fabrique dans quelques Le corail , et le succin, qui porcs de la enrichit ceux de la Prusse , quoique appartenant à d'autres grandes divisions de la nature me paroissent devoir être cités ici à côté des minéraux avec lesquels ils ont tant de rapport par leurs ressemblances extérieures et la simiLrité de leurs usages.

On assujettit solidement les grenats. On place dessus, un diamant monté comme celui des

sent Livourne' occupés à la fabrication des coraux , dont la pèche se fait sur les côtes de Sar-

tourne continuellement cette niasse pour la délayer; alors le sable s'en déta.che. On le recueille

peu de mots, les détails de cette opération.

vitriers, qu'on fait tourner lapidement moyen d'un archet , et qui sert à percer le grenat. On commence ce travail avec gros diamant , et on l'achève avec un plus petit. Un homme peut percer I5o

A

quatre à cinq cents ouvriers-

(t) On en taille.aussi à CIésnone eougc.

et on les assemble avec du El,

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