Journal des Mines (1794-95, volume 1) [Image 164]

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(

Rousseau d'Ingolstadt a employé le sulfate de

Le beau verd connu sous le nom de verd de Bruns-wik , qui tire un peu cuivre.

(*)

sur le bleu et devient phis beau à. l'air , se pré-

pare dans la manufacture

des frères Gra.-

venhorst , suivant l'éditeur des arts et métiers (**) , en faisant dissoudre dans de l'eau

bouillante parties égales de sel, commun et de vitriol bleu , et en précipitant la dissolution avec de la chaux lavée, en quantité un peu moindre qu'il n'en faut pour saturer liqueur. Si en faisoit bouillir ensemble les

le précipité par la chaux seroit jaune. L'auteur ne dit pas quel usage on deux sels

,

fait de ce qui reste en dissolution dans la liqueur.

VL On desiroit depuis long-temps que le sulfate de fer ( vitriol Martial ) pût décomposer le muriate de soude et donner naissance à du. sel de Glauber".

Lorgna avoit dit qu'en unissant deux parties de sulfate de fer à une dé sel commun et en agitant le mélange de temps en temps il ne restoit , .au bout do quarante ou cm-

(plante jours, aucun

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vestige de ces deux sels,,

et qu'on trouvoit à la place da sulfate de soude et du muriate de fer , mais si étroitement unis , que pour les séparer', il falloit

avoir recours à l'action d'un feu -violent. Cette décomposition par la voie humide seroit la plus avantageuse de toute : mais les

auteurs da rapport ont répété sans succès La décomposition, par la voie sèche , est maintenant, bors, de possibilité a été l'objet d'une doute. contestation vive entre les chimistes de l'Allemagne lorsqu'elle fut. annoncée il y a six à sept ans par Vander-Ballen. Cet auteur dil'expérience de Lorgna.

soit qu'en soumettant un emêlange de' sel. marin 0: de vitriol martial à l'action d'un feu gradué dans un fourneau de reverbère , et en faisant ensuite dissoudre la masse , obtenoit , par la cristallisation, du sulfate ,de soude (*). Cette découverte fut contestée par Hahnemann et défendue par Tuhten , Nein- et Wiegleb. Ce dernier détermine la proportion du mélange et conseille,de, peu,:

dre sept parties de sulfate de fer, et quatre

(*) Journal de Creil. x733 , douzième -vol. p. x3i. (**) Edition de Iseufeliatel , tome r z , page 207.

(*) Supplément au journal «Creil. val.3 page ri a.