Journal des Mines (1794-95, volume 1) [Image 158]

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r( 46 ) iitjo-utoit au mélange un dixième de son poids

de chaux. Il croit que cette chaux sert à

enlever à l'oxide de plomb l'acide carbo-

nique dont il pense que cet oxide n'est jamais exempt. Il recommande aussi de fermer tout accès à l'air. -

On peut voir dans le rapport ce qu'il y a

de particulier dans les proccides de Guyton et Carny, , de Chaptal et Berard , et dans ceux de Ribaucorirt et de Franc hom me. Au lieu d'oxide de plemb , on peut employer , d'après

( 47 ) tances de l'opération, on peut proûiiire une décomposition complette , en joignant parties égales de sel marin et de litharge. -

Au surplus , suivant l'observation des commissaires, ce procédé ne peut convenir que 'dans le voisinage des mines de plomb ; la soude procureroit , étant mêlée d'un peu de plomb, ne seroit que plus convenable pour les verreries.

Si l'on ne faisoit point usage du muriate de plomb en nature, et qu'on voulût révivifier le

le conseil de Guyton. , le pyroli gn ate de plomb ; et d'après Kirwan (*), une dissolution d'acétife

métal, il en coûteroit beaucoup de combus-

donnée de litharge. Suivant Chaptal, il faut

W. Le fer. Ayant terminé ce qui a rapport aux substances qui décomposent immédiate-Ment et toujours le muriate de .soude , nous

de plomb, unie à chaud avec la dissolution de sel marin. On ne connott pas encore bien la quantité de sel marin que peut décomposer une quantité

que l'oxide de plomb soit dans une proportion quadruple de celle du muriate de soude. Il suffit, suivant Carny, , que la première de ces substances soit par rapport à l'autre dans la proportion de cinq à quatre. Ribau court pense, au. contraire , qu'en broyant exactement ce niêlange , et en saisissant bien les circonsAnn. de chyrnie

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tible, eecette opération ne pourroit être tentée, avec quelque apparence de profit,- que près des mines de houille.

allons parler de celles qui ne jouissent de cette propriété que dans certaines circonstances, et

probablement en vertu du jeu des doubles affinités. Il en existe deux , que l'on croyoit être toujours dégagées par les alkalis fixes de leur combinaison avec les acides , et par conséquent avoir avec ces mêmes acides

autant d'affinité qu'en ont les alkalis. Le