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TERRAINS VOLCANIQUES .
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vation précédente . Les nappes volcaniques ne peuvent jamais se consolider et s'arrêter sur un terrain dont la pente excède deux degrés, d 'après les observations de M . Élie de Beaumont ( Mémoire sur l'Etna, Annales des Mines, 1838) . Or, sur la pente du plateau de Roquefort , au Loup , la masse volcanique offre des pentes de plus de 7 degrés ; en outre, plusieurs lambeaux disloqués sont brusquement établis à des niveaux très-différents . Il en résulte que cette masse a été inclinée postérieurement à son dépôt , et qu'elle a subi tout le mouvement qui a donné au bassin du Loup son inclinaison et sa configuration actuelles. Or, la catastrophe qui a amené la dernière forme de la vallée du Loup, a dû suivre évidemment la formation du poudingue, qui ne s'engendrait que lorsque la vallée était un lac. Ainsi , que l'on ait égard à la position géométrique de la nappe basaltique dans la vallée , ou que l'on reporte l'attention sur les blocs que le basalte a fournis au poudingue, dans les deux cas on est amené à conclure que l ' apparition de la roche volcanique a eu lieu avant l'époque de la formation du terrain tertiaire supi rieur, et après la mollasse ; elle est le produit de la période antédiluvienne. D'un autre âge est la dyke basaltique que l'on observe au sud d'Antibes, sur le commencement de la pointe de Notre-Dame . Cette dyke offre une nature analogue aux blocs de Villeneuve et de Biot ; elle a percé le calcaire jurassique supérieur, et est évidemment liée par son apparition avec la révolution qui a donné au rivage, depuis le fanal de Villefranche jusqu'à Antibes, la forme qu'il offre actuellement. Cette dyke se rattacherait donc à la révolution diluvienne , et serait contemporaine des dykes qui traversent ;