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DESCRIPTION GÉOL . ET MINÉRALOGIQUE DU VAR.
pyrites ; point de détritus végétaux ni animaux à côté de ce lignite. La couche de lignite et l'argile qui l'accompagne sont surmontées d'un calcaire magnésien celluleux , dont les cloisons sont pleines d'argiles absolument comme dans la cargneule des gypses. Épaisseur du banc calcaire magnésien 2 à G>. mètres ; marnes vertes quelquefois très-argileuses, dont l'épaisseur est de 5 à 6 mètres auprès deBargemont, Seillans et Grasse. Calcaire marneux avec débris nombreux de coquilles turriculées, vis, ' turritelles, corbules et dents de sauriens; dans les cassures vives le calcaire est bleuâtre , épaisseur de 50 centimètres à 1 mètre. Calcaire très-compacte avec nodules siliceux, intimement mêlé de fer à l'état de silicate de protoxyde . La teinte rougeâtre que prend ce calcaire par l'action atmosphérique donne un aspect caractéristique aux escarpements argileux qu'il domine. Puissance du calcaire siliceux alternant avec quelques veines marneuses, environ 50 mètres. Les meilleurs exemples de ce dépôt sont aux environs de Grasse en s'élevant à la montée de Saint-Vallier auprès de Vence, de Saint-Raphaël à plan de Noves à Vescagne en marchant vers Courségoules . On reconnaît la même série sur les flancs de la ligne d'escarpements qui domine Vence et Carros sur les rives du Var, qui passe par Grasse, Montauroux, Tourretes, Fayence, Seillans, Bargemont, Mont-Ferrat, le Malmont près Draguignan; et s'étend ensuite par Rebouillon, Ampus et Aups jusqu'à Saint-Maximin. Au sud-ouest, le même système se reproduit près de Toulon, vers la Vernète ; et le lignite de Cuers, au-dessus du gypse, doit être sans doute rapporté au même dépôt . Au pied septentrional de la Sainte-Beaume , les