Annales des Mines (1873, série 7, volume 4) [Image 102]

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1J8

ET CLASSIFICATION DES BOUILLES.

POUVOIR CALORIFIQUE

199

moins de 82

COMPOSITION

ORIGINE des

  • Ft

Partie supérieure

de la grande

des houilles,

déduction faite des cendres.

89 04

MATIÈRES

volatiles

NATURE

dans

et aspect du cake.

In houille pure

H

0-1-Az

sans cendres. par 100.

5,23

5,73

31,5

i 1.

Fondu, très-boursouflé.

couche.

rs

Partie inférieure

de la grande

couche. Houille grasse de Newcastle

Houille grasse de Durham (Yorkshire).. . Moyenne de cinq couches de Denain, près Valenciennes. . . . .

bien foiunetilitu mais

89,07

4,93

6,00

89,19

5,31

5,50

35,43

5,30

9,27

86,79

5,54

7,07

30,2

du coke.

boursouflé.

sin et Billy-Montigny (Pas-de.Calais). . . .

,

Coke bien fondu. Analyses dues à M. Richardson.

32,8 à 35,0

Id.

Analyses dues à M. de houilles Passent déjk en partie am charbons u courte flamme, que l'on désigne dans le Nord sous le nom do charbons durs, malgré leur friabilité, et cela parce qu'ils dureni

, Ces

37,75

5,19

7,06

56,2 à 32,3

Id.

87,59

5,13

0,98

24 à 32

Id.

Moyenne de trois cou-

ches de Lens, Ber-

Ces deux houilles, analysées par M. Itegnault, , ont surtout servi à la fabrication

,

Moyenne de neuf cou-

ches du bassin de Valenciennes. .

OBSERVATIONS.

plus au feu que les charbons flamme.

a longue

Les charbons de Bochum et d'Essen, en Westphalie, sont

aussi, d'après les analyses du docteur Heintz, principalement des charbons gras, dont la composition rentre en géttlf

néral dans les moyennes précédentes. A Bochum cependant

on rencontre, en outre, dans les parties hautes, quelques charbons à longue flamme, dont la teneur en carbone descend à 82 p. t oo et dont l'oxygène et l'azote réunis atteignent les chiffres de 12 à 15 p. loo. Lorsqu'on parcourt ces analyses des houilles grasses, on est frappé du défaut d'accord entre la composition élémentaire et la proportion des matières volatiles que donne la distillation. Ainsi les houilles de la Grand-Croix, qui renferment 89 p. 100 de carbone contre II d'éléments gazeux, donnent

5o à 32 p. ioo de matières volatiles, tandis que les charbons, de Valenciennes et du Pas-de-Galais, qui renferment

loo de carbone et plus de 12 p. ioo d'éléments gazeux, _ne donnent souvent à la distillation que 24, 26, au plus p. ioo de matières volatiles. Le ,concaste est plus grand encore, lorsqu'on compare la houille de Ronchamp à celle du puits Chaptal du Creuzot, dont les analyses sont données par le tableau général (page 174). Comme, je l'ai déjà fait remarquer, les compositions élémentaires sont presque identiques, et cependant on ne peut ranger les deux houilles dans la même classe ; la première est une houille grasse ordinaire .à 27 p. loo de matières volatiles, tandis que celle du puits Chaptal est un charbon à courte flamme qui ne produit que 19,6 p. oc) de matières volatiles ; et cette différence correspond précisément à un excès de chaleur de combustion de 545 Calories au profit de la houille à courte flamme. Le même contraste existe, comme on l'a vu, entre les houilles de Denain et d'Anzin et celles de Duttweiler et de Sultzbach (page 176). On peut d'ailleurs remarquer que ce défaut d'accord entre la composition élémentaire et l'analyse immédiate se manifeste surtout lorsqu'on compare des houilles de bassins différents : Ronchamp et le Creuzot ; Saarbriick et le bassin du .Nord; la Loire et le Pas-de-Calais. Passons, pour clore ce qui concerne les houilles grasses

proprement dites, aux essais de vaporisation qui ont servi à apprécier leur valeur relative.