Annales des Mines (1873, série 7, volume 3) [Image 94]

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DÉSARGENTATION ET RAFFINAGE DU PLOMB, ETC.

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NOTICE NÉCROLOGIQUE SUR M. SAUVAGE.

LÉGENDE DES FIGURES.

PI. IV. Fig. i. Plan de l'appareil de pattinsonage. Fig. 2. Coupe verticale, par la chaudière inférieure.

Pl. V. Fig. 1. Coupe verticale, passant par les axes des deux chaudières. Fig. 2. Élévation latérale des deux chaudières.

NOTICE NÉCROLOGIQUE ST,

M. SAUVAGE A, Chaudière supérieure. Chaudière inférieure. Foyer do la chaudière supérieure. Foyer de la chaudière inférieure.

au. Clapets fermant les tubulures de coulée des chaudières; on les manoeuvre à l'aide d'un levier ii. b b. Couvercle de la chaudière inférieure. EE. Plancher pour le service de la chaudière inférieure. e e. Cheminée conduisant aux chambres de condensation. FF. Moules ou bassins pour la réception du plomb. dd. Petits foyers pour le chauffage des tubulures de coulée. ff. Tuyau d'arrivée de la vapeur d'eau. gg. Plaque horizontale pour la répartition uniforme de la vapeur d'eau. dia. Pivot de la grue pour la manoeuvre des saumons de plomb.

Par M. DAUBRÉE, inspecteur général, directeur de l'École des mines.

Le Corps des mines, vient d'être douloureusement frappé

dans la personne d'un des membres dont il avait le plus s'honorer. Les brillants services que Sauvage a rendus dans la grande industrie des chemins de fer ne doivent pas faire oublier ceux par lesquels il a marqué dans la première période de. sa carrière. La manière dont il a débuté mérite d'être signalée, non-seulement comme un hommage rendu à sa mémoire, mais aussi comme un exemple utile. Les jeunes ingénieurs auront ainsi une occasion de plus de reconnaître

qu'avec une situation très-modeste, dans le service ordinaire d'un sous-arrondissement, on peut, largement montrer ce dont on est capable et faire profiter la science et le pays entier de son dévouement et de son aptitude. Sauvage (François-Clément), né à Sedan le 4 avril 18114 après avoir fait ses premières études dans sa ville natale, fut

envoyé par ses parents à Metz pour y suivre le cours de mathématiques spéciales du lycée. Placé dans l'intérieur d'une honnête famille, il ne tirait parti de la liberté dont il jouissait que pour se livrer au travail avec autant de ténacité que de discernement. C'est par des efforts tout à fait personnels qu'il dut d'être admis en 1851, à l'âge de dixsept ans, le huitième à l'Ecole polytechnique. Dès la fin de la première année, il obtint dans sa promotion le premier Toua III, 1873.

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