Annales des Mines (1871, série 6, volume 19) [Image 216]

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4i3 l'on a remplacées par dcs cribles du Hartz lorsqu'on a DE PLOMB ET DE ZINC.

PRÉPARATION MÉCANI1.1E DSS MINERAIS

On y fait quatre classes, savoir :

agrandi l'atelier pour y traiter les mélangés pauvres. Cet agrandissement est récent, car dans la note sur Silberau, insérée par M. Habets dans la Revue de Liège de 1866,

Galène à fondre (5o p. ioo de Pb), riches, Mélangés pauvres, Stérile.

Les mélangés riches repassent à une table 111

il n'en est pas encore question. Depuis cette époque, du reste, l'atelier a été bien modifié, comme on

tome XX,

spéciale,

comme je l'ai indiqué page 362. Les mélangés de scheidage pauvres et finement disséminés sont traités à part dans une partie spéciale de l'atelier. Ils sont bocardés par les bocards M, identiques aux bocards J. Les matières bocardées se rendent directement dans les systèmes de spitzkasten à courant ascendant N. Les produits des différentes loges de ces spitzkasten sont traités sur les cribles du Hartz P, à quatre tamis, et donnant quatre catégories i" et 2' tamis. Galène à fondre (6o à 70 p. ioo de plomb), 3' tamis. Blende et galène, Lic tamis. Blende et stérile, Stérile qui s'échappe.

Les sables qui se déposent dans les troisième et quatrième tamis sont finis sur les cribles Q, et donnent de la galène et de la blende. Les matières entraînées par les courants d'eau des spitzkasten N vont se déposer dans le labyrinthe R, d'où elles tombent directement sur les quatre tables tournantes S dont j'ai donné la marche page 562. La table T sert à finir les produits intermédiaires des quatre autres. Cette dernière est chargée à bras. On peut s'ébnner de voir, dans un même atelier, employer concurremment et pour les mêmes usages des appareils différents comme la table à secousses et le crible

du Hartz. Mais s'il en est ainsi, cela tient à ce que l'on continue à utiliser les tablés qui, lors de la construction de l'atelier, devaient seules traiter les sables, et que

peut s'en convaincre en comparant la description de M. Habets avec celle que j'ai donnée. Ces modifications donnent

même à penser que, puisqu'elles sont si rapides, il est très-hasardeux d'établir un atelier avec tout le luxe qui distingue celui de Silberau.

Quoi qu'il en soit, les tables à secousses disparaîtront bientôt pour faire place aux cribles. Afin de produire la continuité plus facilement, on a été amené à établir des différences de niveau entre les différentes parties de l'atelier. La coupe l'indique, les broyeurs et les bocards sont placés sur les plates-formes V, de sorte que les matières n'ont plus qu'a descendre pour se rendre aux appareils où elles doivent être traitées.

Les renseignements sur la main-d'oeuvre et la partie économique en général me manquent complètement pour l'atelier de Silberau. Il serait cependant très-intéressant de pouvoir établir des comparaisons avec les ateliers discontinus. Mais le nombre des touristes qui vont dans cet établissement en curieux, fait probablement qu'on s'inquiète moins des visiteurs désireux de s'instruire, et qu'on leur fournit beaucoup moins' de documents que partout ailleurs.