Annales des Mines (1870, série 6, volume 18) [Image 194]

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NOUVEAU TUBE DU DILVEAU DE L'EAU.

bas habituellement atteint; j'ai fait observer que de cette manière l'appareil donnerait des indications fausses, si le niveau descendait plus bas ; aujourd'hui les tubes. R et T débouchent au delà des limites extrêmes, que la surface de l'eau né doit jamais dépasser. Les fig. 5 et 4 indiquent suffisamment les détails de la construction de l'appareil pour qu'il soit inutile d'y insister ; deux robinets munis' de garnitures à vis permettent d'enlever facilement le tube pour le nettoyer, lorsque cela devient nécessaire. Il est d'ailleurs placé en vue du chauffeur et répond ainsi à toutes les conditions prescrites. Je pense donc qu'il serait utile de recommander cet appareil aux propriétaires d'usines, et je crois qu'il remplira avantageusement, pour les chaudières verticales, les fonctions du tube à eau dans les chaudières horizontales.

NOTE SUR LE RAPPORTEUR TABARANT.

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NOTE SUR LE RAPPORTEUR TABARANT. Par M. ICHON, ingénieur des mines.

M. Tabarant, géomètre aux mines de Decize (Nièvre), a imaginé un instrument destiné à rapporter sur le papier, plus rapidement et plus exactement qu'il n'est possible de le faire avec les procédés généralement usités jusqu'ici, les. plans levés d'une manière quelconque, soit dans la mine, soit au jour. Les procédés. en usage pour rapporter les plans levés avec la boussole suspendue, la boussole quarrée, le graphomètre, le théodolithe ou le pantomètre, sont gra-

phiques ou numériques, c'est-à-dire se fondant sur l'emploi du rapporteur ordinaire,' de la boussole ou des trois plans coordonnés.

Les opérations exécutées avec le rapporteur ordinaire sont entachées de deux causes d'erreurs : la première gît dans l'imperfection même de l'instrument qui ne permet pas d'obtenir une approximation de plus de 1/8 de degré, et dans la difficulté de faire coïncider exactement son centre avec le point auquel on veut faire un angle donné; la seconde, dans l'amplification d'une première erreur qui, par le mode même de construction, se répète sur tous les angles subséquents. Cette deuxième cause d'erreur est évitée avec laboussole ; en effet, supposons dans une construction une erreur sur une direction ab, représentée par l'angle bab,(fig.

si abc est l'angle suivant, nous aurons avec

la boussole, les directions étant toujours rapportées au méridien magnétique, bic, pour le nouveau côté du lever au lieu de bc; avec le rapporteur nous aurons bic', ; dans ce dernier cas l'écart sera cc', plus grand que cc, qui est