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RESSOURCES MINÉRALES DE L' ARIEGE.
APPLICATION DES PERFORATEURS MÉCANIQUES, ETC. 519
et un peu au midi apparaît en larges zones d'affleurements la formation des grès éocènes avec ses bancs ordinaires de schistes pyriteux et charbonneux; sur plusieurs points le lignite a été exploité
anciennement pour jayet. Eaux minérales de Bedeille. - A Bedeille, canton de SainteCroix, le calcaire à miliolites présente une- source ayant quelque analogie avec les eaux de Foncirgues qui sourde d'argiles jaunes et noires un peu ligniteuses, communes à la base de l'étage, ces argiles renferment quelques pyrites; la source, composée de trois naissants voisins, est presque froide, peut avoir 15 à 16° centigrades, un débit de '6 à iS litres par minute; elle a un léger goût d'hydrogène sulfuré et doit contenir des sulfates et carbonates alcalins et surtout beaucoup de matières organiques qui lui donnent une certaine onctuosité; elle est prise en boissons et en bains et utilisée dans un petit établissement de bains déjà ancien qui comprend trois cabinets et quatre baignoires. Vieil esses, le 25 janvier t869.
MÉMOIRE SUR
L'APPLICATION FAITE AUX MINES DE SAARBRUCKE DES PERFORATEURS MÉCANIQUES A AIR COMPRIMÉ AU CREUSEMENT DES PUITS.
Traduit de l'allemand () par N. A. P,ERNOLET, ingénieur aux mines d'Anzin, élève externe de l'École des mines de Paris.
L'emploi de l'air comprimé dans les travaux de mines est de date relativement récente. Depuis qu'en 1839 l'ingénieur français Triger appliqua, le premier avec succès, le principe de la cloche à plongeur pour la traversée des terrains inconsistants, on s'est maintes fois servi de l'air comprimé (en Belgique et plus tard -- depuis 1856, dans les provinces rhénanes, puits Maria dans le district de Worms près d'Aix-la-Chapelle, et tout récemment au puits ilheinpreussen, près Homberg sur le Rhin), pour le fonçage ou
la réparation des puits au milieu de terrains mouvants, mais sans jamais pourtant utiliser cet agent comme force motrice.
Le premier emploi qu'on fit de l'air comprimé comme moteur pour machines souterraines est dû, comme tant d'autres progrès réalisés dans l'art des mines, à l'Angleterre. Dès l'année 1851, à l'usine à fer de Govan, près (*) Le mémoire allemand dont j'ai traduit tout ce qui se rapportait aux perforateurs mécaniques, a été publié dans les Annales' des mines prussiennes, tome XVII, 1" livraison, sous ce titre Die Anwenclung comprimirter Luft zum Belriebe unterirdischer Maschinen, par le Bergassessor Hasslacher.