Annales des Mines (1870, série 6, volume 17) [Image 72]

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,,C,

r. ,

A B

c,,,,

0

R.

L)

48,44 14,54 11,08 0,76 48,79 20,37 3,32 5,17

,-y

9,72 7,63

o

P.

A ""

689 3;81

4,07 2,28

c 4

0,08 2,71

139

ROCHES.

REVUE DE GÉOLOGIE.

138

ils ne se dissolvent pas à chaud dans l'acide chlorhydrique, ils o

2,

-

3,85 1,94

0,47 »

,,,,

E-

0,20 2,97

100,10 98,99

o

SILÉSIE. - Près de Neurode, au sud du Biesengebirge, M. de D ft cker (i.) a observé de l'asphalte dans les fissures d'un mélaphyre, ainsi que dans un schiste bitumineux appartenant au Rothliegendes. On sait d'ailleurs que l'asphalte se rencontre aussi dans la mélaphyre cl'Oberstein dans le Palatinat. Ilypérite, L'hypersthène provenant de l'hypérite classique de l'île SaintPaul, sur la côte du Labrador, a été analysé par M. R em el é (2)

n'appartiennent pas à la goethite (Nadeleisenerz); d'un autre côté,

d'après leurs caractères, ils paraissent se rapporter au diallage. M. Vogels an g pense que la belle couleur bleue du labrador ne doit pas être attribuée aux cristaux de microlithe, car elle s'observe même dans les échantillons qui n'en contiennent pas; elle résulterait, suivant lui, d'un effet de polarisation.

Spilite. NASSAU'. - Le spilite ou le schalstein des géologues allemands est

une roche remarquable qu'on trouve très-développée dans le duché de Nassau. Des analyses complètes en ont été faites par MM. Neubauer, Dollfuss et Egli nger (I), qui ont dosé séparément les carbonates et les silicates. A. CARBONATES.

SiO,

AI503

Fe503

Fe°

MnO"

MgO

CaO

P03

Somme.

49,85

6,45

2,25

14,11

0,57

24,27

2,37

traces

99,97

La densité de cet hypersthène est 3,402. Sa composition chimique est à peu près la même que celle de l'hypersthène de Farsund; mais elle diffère de celle trouvée par M. Damour pour réun hypersthène venant également de Saint-Paul ; ce dernier la composition d'un sultat se comprend d'ailleurs facilement, minéral pouvant présenter quelques variations dans le même gisement.

Ettphotide (Labradorite). Une nombreuse collection de labradorite provenant de la côte du Labrador a été examinée au microscope par M. H. Vo gelsang (3). Cette roche est presque entièrement formée de feldspath labrador

avec du diallage, des grains de fer oxydulé et de la pyrite; c'est donc une variété d'euphotide qui est très-riche en labrador. Le microscope montre en outre des cristaux très-petits qui sont désignés par M. Vog elsan g sous le nom de microlithe. Leur nature n'a pas pu être déterminée avec certitude; cependant comme (i) Lettre à M. Delesse.

Zeitschrift d. d., Geolog. Gesellschaft, t. XX, p. 658. Archives néerlandaises, 1863, t. III, p. 32,- Yeu. Jahrbuch, 1868, p. 480.

CaO, CO2

140, CO,

FeO, CO, MnO, CO,

16,03 1,04 0,63

0,82

11

111

IV

V

VI

VII

62,96 0,14 1,08 0,33

43,69 0,87

42,39 0,34

0,60

16,23 0,38 0,15

15,31

1,41

10,82 0,20 0,36 0,16

0,14

15,20

u

B. SILICATES.

-1\ Si02. AI,03 Fe203 FeO. Caf/ Mg0 KO.

Na0. Somme. Rapports d'oxygène.

38,52 16,25 3,35 7,68

17,58 10,5; 1,04 0,11,5

1,86

5,50 0,55 4,40

1,17 0,80. 1,28

76,25 0,69

32,94

0,66 2,46 0,77 2,22 49,53

0,69

0,67

24,16 5,44 11,96

30,82 11,00 6,67 0,65 2,54 1,16 52,81 0,51

52,47 15,35 2,67

32,04 14,80 6,30 5,61

0,63 0,15 4,15

1,53

4,16

3 57

79,58 0,37

63,85

44,37 19,26 8,35

0,72 0,92 1,10

0,67

5,96 2,78 83,46 0,60

M. G. B ischo f observe que les silicates des spilites du Nassau se classent parmi les schistes argileux qui ont une faible propor-

tion de silice. En effet, les rapports entre l'oxygène des bases et celui de la silice sont élevés pour ces silicates; il n'y a que l'échantillon V qui fasse exception.

Les silicates du spilite sont hydratés, et leur proportion d'eau varie de 3,8 à 6,3 p, ioo. D'un autre Côté, leur oxyde de fer peut I) G. Bischof Lehrbuch der chemischen und physikalischen Geologie, 2` édition, 1. 111, p. 121,- J. Roth : Die Gesteins Anal ysen, p, 62,