Annales des Mines (1870, série 6, volume 17) [Image 23]

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REVUE DE GÉOLOGIE.

TERRAINS.

genre, l'un sur l'Eichberg près de Weissig, non loin cleKcenigswartha en Saxe; l'autre dans les environs de Niesky et Oederwitz.

par des calcaires siliceux (calcaires de Clear Creek), puissants de 100 à 1 20 mètres, dont la partie supérieure contient des fossiles dévoniens bien caractérisés, tandis que les couches inférieures renferment une faune franchement silurienne. C'est sur

AMÉRIQUE DU NORD. On a beaucoup discuté sur la véritable place du groupe nommé laconique (1) par Emm ons, groupe qui, dans l'esprit de son auteur, comprenait une série de couches inférieures au terrain silurien. La commission géologique du Canada, d'accord en cela avec la

plupart des géologues américains, a fait du taconique l'équivalent du groupe de Québec ou silurien inférieur. Cependant cette assimilation a été combattue par M. M arcou et, plus récemment encore, par M. Perry, qui admet, dans l'État de Vermont, la présence d'un taconique moyen et d'un taconique inférieur. Le premier comprendrait les schistes de Géorgie et de Swanton et le second les schistes calcaires et conglomérats du groupe de Québec.

M.Sterr y Hunt (2) s'est attaché au contraire, à démontrer qu'il n'existe, dans l'État de Vermont, à l'exception d'une faible trace de laurentien, aucun vestiged'une formation antérieure au grès de Potsdam ; que le prétendu taconique de M. P err y est formé en partie de Potsdam, en partie de schistes d'Utica, d'Hudson-River et du groupe de Québec; qu'enfin la faune primordiale du Nouveau-Brunswick n'a jusqu'à présent été constatée en aucun point du Vermont ou du Canada. Ajoutons que M. O. C. M arsh (5) .a repris l'étude d'un prétendu

fossile découvert par Emmons dans le taconique inférieur de la Caroline du Nord et regardé par ce savant comme un polypier auquel il donnait le nom de Palotrochis. Suivant M. M arsh, le Paleeotrochis aurait une origine purement minérale et résulterait d'un phénomène semblable à celui qui est connu sous le nom de cônes emboîtés. »

Limite supérieure du terrain silurien.

ces couches de passage que repose le grès d'Oriskany. A leur base se développe le calcaire du Niagara. TERRAIN DÉVONIEN. GRANDE-BRETAGNE. CORNOUAILLES. M. Salter (i) a découvert, dans la collection de M. Wyatt Edgell, une plaque céphalique d'un poisson appartenant aux schistes dévoniens du Cor-

nouailles et qu'il a identifié avec le Pteraspis du vieux grès rouge.Cette trouvaille lui a fait soupçonner que le prétendu spongiaire

décrit par M. Mac Goy, dans le même terrain sous le nom de Steganodictymn cornubicum, pourrait être, en réalité, un poisson

du genre Pieraspis: cette opinion est partagée par M. Woodward, qui fait de cette espèce le Scaphaspis cornubicus (Archoteuthis Dunensis de Roemer), et par M. Ray Lank es t er (2). La découverte qui vient d'être mentionnée a son importance, car si les poissons abondent dans le vieux grès rouge proprement dit, ils sont très-rares dans les schistes dévoniens. ARDENNES. M. Go ss elet (5) a retrouvé, tant dans le système ahrien de Dumont que dans l'étage de Burnot qui le surmonte, plusieurs des fossiles du système cobleutzien, Spirifer carinatus, S. arduennensis, Leptna Murchisoni, Pleurodictyum problematicum, Rhynchonella Dalcidensis. M. Gosselet est donc d'avis de comprendre le système ahrien, avec les couches de Burnot et les schistes à Spirifer cultrijugatus, dans le dévonien inférieur ou

terrain rhénan. POLOGNE.

D'après M. Wo r th en (é) il est très-difficile de tra-

cer, dans l'Illinois, une limite nette entre le terrain dévonien et /a formation silurienne. Les couches de passage sont constituées Revue de Géologie,I1, 177.

Americ. Journ., XLVI, Anurie. Journ., XLV, 217. IVeues Jahrbuch, 1363, 1.10.

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M. Zeuschner (A) a signalé, dans le terrain dévo-

nien de la Pologne, entre Sandomierz et Chenciny, une assise assez puissante de dolomie située au-dessous des schistes gris à Poshlonomya venusta. La dolomie y est nettement stratifiée, en lits assez Geol. Mag., V, 247. Geol. Society, 17 juin 1868. Bulletin de l'Académie des sciences de Belgique; 20 série, XXVI, 289.-Com-

muniqué par M. G. Dewalque. 1Yeues Jahrbuch, 1868, 797.