Annales des Mines (1869, série 6, volume 16) [Image 291]

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DE L'ARIÉGE. RESSOURCES MINÉRALES

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concentrées, atteignent plusieurs centimètres; du côte du mur ou du nord, la dissémination du charbon dans les schistes est plus irrégulière; les plaquettes de combustible dépassent rarement quelques millimètres. A la suite de cette recoupe fut exécutée une galerie horizontale d'allongement de /8 mètres. Un peu plus tard vers, t86o, à une centaine de mètres à l'est du travail précédent, fut creusée au mur de la couche charbonneuse et à travers bancs une descenderie de 8 à 10 mètres, inclinée à 500; cette fouille à travers les terres de la surface et les schistes a été abandonnée à environ 15 mètres de l'assise charbonneuse. A 200 mètres plus loin, du côté de l'est, a été essayée une seconde recoupe de 55 mètres en descenderie ayant la même pente que la précédente; cette recoupe toujours au mur a traversé, à partir de son entrée, 5 à 6 mètres de couches gréseuses, 20 mètres de calcaire, et a pénétré dans la couche schisteuse, sans toutefois atteindre complètement la plus grosse veine. Vers 1866, ces fouilles ont été reprises et augmentées de 20 à, a5 mètres sans résultats. 3° Crétacé supérieur. Les marnes terreuses du crétacé supérieur contiennent assez rarement quelques indices de bois fossile ou lignite bitumineux et notamment à Maurice près Montferrier.

e Pradières, les arsenats près Foix.

3. Taurignan-Castet, en aval de SaintGirous, sur le Sallat.

Les travaux de recherches exécutés sur ces gisements très-pauvres

sont presque nuls. 4° Grès siliceux nummulitique.

L'étage des grès siliceux qui constitue la base de la .formation nummulitique éocène, présente à sa base d'assez nombreux indices de schistes charbonneux et pyriteux, avec veinules de lignites plus ou moins puissantes, dépassant rarement quelques centimètres et toujours inexploitables. Ces affleurements sont répartis dans cette couche gréseuse sur toute l'étendue du département. Vers l'ouest, le combustible minéral est un véritable ayet exploitable pour ornements, disséminé

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»dans les grès, en petits rognons très-discontinus. Partout ailleurs, il constitue un lignite de bonne qualité, propre au chauffage, mais malheureusement disposé en couches trop minces pour permettre une exploitation fructueuse. Les principaux gisements bien constatés sont les suivants Villae d'Aiguillaunes (jayet). 2° Le parrouentre l'Aiguillon et Compredon (jayet). 3. Labastide-sur-l'Hers, les Imprious.

12° Castel Mirou du Mas-d'Azil. 13. Paillol du Mas. iff. La plagne ou gouzy du Mas. 150 La Motte de Cabanères.

. La Querette de Monta. '7. Souleilla de Monta. Veruajoul. 03. Houei' de Monta. Loubières entre Maillac et col del ig. Merigon, le Pradeou. Fach. 20. Le Borette de Sainte-Croix. Clarac de Baulou. 2i0 Sainte-Croix, cap do la Houède. g. Garrapel de Bantou. 220 Bagert et Barjac. 45:

La Barre près Foix.

ro. Mondely de Gabre. 11. Gabre, Gayetères.

23. Poudelay. Betchat, Bourjaquet.

Labastide-sur-l'Hers.-Des travaux anciens et assez considérables ont été essayés à diverses reprises sur plusieurs de ces gisements; les principaux sont les suivants Dans la commune de Labastide-sur-PlIers, il existe, dans le bois des lmprious, entre le ruisseau du même nom et celui de Péponlant, un certain nombre de petits amas alignés en grains de chapelet de lignite, qui parfois, à cause de sa dureté et sa pureté, peut être exploité pour jayet.

Dans le voisinage sourdent les eaux minérales de Foucirgues, très-chargées de matières charbonneuses. On trouve un assez grand nombre d'amas irréguliers de jayet de même nature toujours dans les grès éocènes, à Lesparrou, CampBedon et Villac-Aiguillaunes. La tradition indique que, vers 1600, dans les environs de Labastide-du-Peyrat, /Loo ouvriers exploitaient cinq mines de jayet.

Lignite de l'Ilerni. - De 18/to à i8Si deux recherches pour lignite ont été faites dans la commune de l'Ilerm, au centre des grès éocènes dont la puissance est sur ce point très-restreinte. Une recherche a eu lieu au fond d'un petit ravin, à 1.&30 mètres environ à l'ouest de l'église de l'Herm ; en ce point on avait mis à

nu, par tranchées superficielles, les couches de grès et marnes schisteuses, dirigées O. /6° N., avec plongement nord de 70.; les couches de marnes noirâtres renfermaient quelques traces de lignite inexploitable.